Identification Et Criblage Phytochimique De Quatre Plantes Utérostimulantes Et Deux Myorelaxantes Du Col Utilisées Chez Les Gestantes à Terme Au Centre De Santé Uchungu Wa Mwana Dans La Ville De Lubumbashi, Rd Congo

Authors

  • Mwengu Cécile Nama École de Santé Publique de l’Université de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
  • Byanga Kahumba joseph Faculté de pharmacie, Université de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
  • Didier Kalombola Chuy École de Santé Publique de l’Université de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
  • Mulundu Mulundu Tresor École de Santé Publique, Université de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
  • Xavier Kalume Kinenkinda Faculté de Médecine, Université de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
  • Françoise kaj Malonga École de Santé Publique, Université de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
  • Zambeze Sakatolo Jean Baptiste Kakoma Faculté de Médecine et École de Santé publique Université de Lubumbashi, République Démocratique du Congo

Keywords:

Phytothérapie, Criblage Phytochimiqu, Gestantes à terme , RD Congo, Utérostimulants et Myorelaxants

Abstract

Contexte : Presque tous les pays du monde sont intéressés par l’étude des plantes médicinales du fait que le règne végétal constitue une source importante et indispensable des médicaments. La valorisation des plantes médicinales est une préoccupation majeure de nombreux chercheurs dans notre environnement car une grande partie de la population recourt largement à la médecine traditionnelle. Cette étude visait à authentifier et opérer un criblage phytochimique de quatre plantes utérotoniques et deux myorelaxantes utilisées chez les gestantes et parturientes au Centre de santé (CSIU) Uchungu Wa Mwana dans la ville de Lubumbashi, RDC.

Méthodes : Le Centre de santé Uchungu Wa Mwana est situé au N° 40 de la rue X dans la commune de la Ruashi, quartier Luwowoshi, ville de Lubumbashi, RDC. Une enquête ethnobotanique a été effectuée dans ce centre sur une période de 12 mois et les plantes y utilisées ont été récoltées et identifiées à l’herbarium de l’INERA Kipopo et au laboratoire de Pharmacognosie de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Lubumbashi. Une série d’informations ethnomédicales sur ces plantes a été enregistrée. Chaque espèce récoltée a fait l’objet d’un herbier en triple exemplaire qui a permis son identification. Les échantillons récoltés ont été séchés à l’ombre et à température ordinaire puis soumis à un criblage phytochimique pour identifier les groupes de composés chimiques bioactifs qui pourraient être responsables de l’activité utérotonique ou myorelaxante des plantes.

Résultats : L’herbarium de référence a authentifié les plantes à savoir : Phyllanthus muellerianus (Kuntze) Exell (Phyllanthaceae), Hibiscus sp (Malvaceaae), Acacia macrothyrsa Harms (Fabaceae), Pseudolachnostylis maprouneifolia Pax (Euphorbiaceae), Strychnos innocua Delille (Loganiaceae)  et Annona senegalensis Pers. (Annonaceae).  . Globalement, les groupes bioactifs suivants ont été identifiés dans les six plantes (tous organes confondus) en proportions variées : alcaloïdes (66, 7 %) ; anthocyanes (50 %) ; coumarines (66,7 %) ; flavonoïdes (50 %) ; saponines (83,3 %) ; stéroïdes (100 %) ; tanins (100 %) et terpénoïdes (50 %). Les quinones ont été absentes dans toutes les plantes et tous les organes de celles-ci ; il en était de même pour les hétérosides cyanogénétiques.  Sur l’ensemble des six plantes analysées, 3 (Phyllanthus muellerianus, Acacia Macrotyrsa, Pseudo Lachnostilis maprouneifolia) ont eu plus de 60 % d’éléments phytochimiques identifiés dans les groupes bioactifs qui sont : les stéroïdes et les tanins (100%) ainsi que les saponines (83.3%) comme composés phytochimiques les plus fréquents des métabolites recherchés. En outre, tous les éléments phytochimiques identifiés ont été isolés dans les racines tandis que les feuilles étaient dépourvues d’alcaloïdes (0 %) et de terpénoïdes (0 %). Ainsi, les groupes bioactifs ont été plus retrouvés dans les racines que dans les feuilles (48,1 % versus 14 %) pour les neufs éléments bioactifs recherchés

Conclusion : Les  six plantes utilisées au Centre Uchungu Wa Mwana de la ville de Lubumbashi ont été dûment identifiées et  renferment des stéroïdes, des tanins et des saponines qui sont des substances naturelles présentant un intérêt thérapeutique susceptible d’être exploité et intégré à un système des soins dans un environnement tel que la République Démocratique du Congo. Les utilisateurs sont dès lors certifiés de l’authenticité et de la validité phytochimiques de l’usage de ces plantes en médecine traditionnelle. Globalement ces plantes seraient davantage des plantes à stéroïdes, à tanins et à saponines

Published

2022-06-27

How to Cite

Nama, M. C., joseph, B. K., Chuy, D. K., Tresor, M. M., Kinenkinda, X. K., Malonga, F. kaj, & Kakoma, Z. S. . J. B. (2022). Identification Et Criblage Phytochimique De Quatre Plantes Utérostimulantes Et Deux Myorelaxantes Du Col Utilisées Chez Les Gestantes à Terme Au Centre De Santé Uchungu Wa Mwana Dans La Ville De Lubumbashi, Rd Congo. International Journal of Social Sciences and Scientific Studies, 2(3), 615 - 629. Retrieved from https://ijssass.com/index.php/ijssass/article/view/67

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