Become a member

Get the best offers and updates relating to IJSSASS articles.

― Advertisement ―

spot_img
HomeArticlesDéterminants de la sexualité précoce chez les jeunes filles UJANA dans la...

Déterminants de la sexualité précoce chez les jeunes filles UJANA dans la Commune de LEMBA

International Journal of Social Sciences and Scientific Studies (2022)

Listes de contenus disponibles sur: Scholar

Déterminants de la sexualité précoce chez les jeunes filles UJANA dans la Commune de LEMBA

Journal homepage: ijssass.com/index.php/ijssass

DÉTERMINANTS DE LA SEXUALITÉ PRÉCOCE CHEZ LES JEUNES FILLES UJANA DANS LA COMMUNE DE LEMBA☆

MATUNGALE Alphonse Muninga a,*, Steve ATUNGALE CELE b,*, ATUNGALE Emmanuel ATA-NDELE c,*, MUNDUKU Olivier MIDISHI d,*, TSHIBANGU Joseph WA KAZADIe,*, NGOYI K. Zacharie BUKONDAf,* et KABAYIDI Giresse BOLASIMBO g,*

a.Personnel scientifique à la Faculté de Sciences de la Santé, Université Pédagogique Nationale (UPN), Kinshasa Ngaliema, Directeur des services académiques ISTMM/CEPROMAD Kinshasa, République Démocratique du Congo et Consultant au Centre Africain de Recherche et Developpement (CARDE)

b.Personnel Scientifique à l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM), IDIOFA, République Démocratique du Congo

c.Personnel scientifique à l’Université Pédagogique Nationale (UPN), Kinshasa Ngaliema, République Démocratique du Congo,

d.Personnel scientifique, Faculté de Sciences, Département de sciences de l’environnement, Université de Kinshasa, République Démocratique du Congo

e.Professeur ordinaire, Faculté de Sciences de la Santé, Université Pédagogique Nationale (UPN), Kinshasa Ngaliema, République Démocratique du Congo

f.Professeur ordinaire Département des Sciences de Santé Publique, Wichita State University, KS, United States of America & Faculté de Sciences de la Santé, Université Pédagogique Nationale (UPN), Kinshasa Ngaliema, République Démocratique du Congo

g.Etudiant en L2 Santé communautaire, option épidémiologie, ISTMM/CEPROMAD/Righini.

Received 18 May 2022; Accepted 1 June 2022

Available online 5 June 2022

2787-0146/© .

A R T I C L E I N F O

Keywords:

Epidémiologie

déterminant

environnement

sexualité précoce

jeune fille

UjanaA B S T R A C T

De nos jours, la première relation sexuelle chez les adolescents est un sujet important. Elle s’effectue de plus en plus tôt qu’auparavant. Et ajoute que l’âge moyen du premier rapport sexuel change de pays en pays, de continent en continent, en correspondance avec le contexte social. Et plusieurs déterminants y contribuent. D’où la préoccupation majeure de cette étude qui vise à identifier les déterminants du comportement sexuel des jeunes filles Ujana afin de résoudre le problème de sexualité précoce auprès d’elles courant un risque très potentiel. Après analyse et traitement des données, nous avons trouvé que le « besoin naturel », l’influence des amis, l’influence du milieu, la communication moderne, n’influence pas la pratique de leur relation sexuelle. L’influence des vedettes, l’absence des parents biologique, ont d’une manière croissante ou non déterminé la sexualité précoce des jeunes filles dites Ujana dans la commune de Lemba. Il a été observé des relations statistiques significatives entre l’âge des enquêtées, leur niveau d’études, leur occupation, leur état-matrimonial, leur religion, le niveau de vie des ménages et la pratique de la sexualité précoce. Ce qui nous permet conseiller les jeunes filles de vivre surtout la virginité, et la continence pour éviter la survenue des problèmes désastres liés au mauvais comportement sexuel..

Introduction

Le concept de sexualité change en fonction de l’époque, des théories et des cultures bien que le phénomène biologique de la reproduction sexuée est toujours le même. La sexualité désigne l’ensemble des comportements qui concernent la satisfaction de l’instinct sexuel. De nombreux aspects entrent en jeu, et parfois en conflit : le plaisir, la procréation, la santé, mais aussi les aspects relationnels et sociaux, légaux, les interdits moraux ou religieux.

Le mot sexualité désigne les phénomènes suivants :

  • L’existence biologique d’organismes sexués qui ont des caractéristiques spécialisées et complémentaires spécifiquement destinés à permettre la reproduction.
  • Le comportement sexuel.
  • Tous les aspects affectifs et émotionnels (attachement, désirs et plaisirs érotiques, passions, etc.) en relation avec le comportement sexuel.
  • Tous les aspects cognitifs et culturels (mœurs, représentations, croyances, valeurs, symboles, amour, etc.) qui sont en relation avec les trois phénomènes précédents.

La sexualité précoce reste un problème majeur de la santé reproductive de l’adolescent. Son ampleur dans le monde en fait l’une des causes importantes de morbidité et de mortalité dans cette tranche de la vie.

Certains adolescents ont des rapports sexuels contre une gratification financière ou des cadeaux qui leur permettent de satisfaire leurs besoins matériels et financiers. Il s’agit des filles qui, dans l’incapacité de satisfaire leurs besoins financiers sont obligées de commercialiser leur sexe. Si l’argent ne constitue pas une motivation importante pour la première expérience sexuelle, il constitue toutefois par la suite une composante majeure de leur vie affective.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé la sexualité fait l’objet d’une attention accrue actuellement dans des nombreux pays du monde. Des maladies sexuellement transmissibles qui reflètent la prévalence croissante chez les jeunes et leurs effets sur la santé et la plus grande capacité de ces pays de traiter ces problèmes, les aspects techniques des principales maladies sexuellement transmissibles ont été examinées dans les rapports de trois groupes de l’OMS. Près de 16 millions de filles âgées de 12 à 18 ans et quelque un million de jeunes filles de moins de 15 ans dans le monde mettront au monde des enfants chaque année dans la plupart dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Et cette même source d’information ajoute que plus les rapports sexuels sont précoces chez les adolescentes, plus la grossesse chez l’adolescente est un risque élevé de mortalité maternelle.

Signalons que parmi les jeunes, les adolescentes constituent une couche encore plus vulnérable parce que, confrontée à d’autres problèmes supplémentaires que sont la discrimination sexuelle et les problèmes liés à la découverte de la sexualité, qui entraine notamment les grossesses non-désirées, les avortements clandestins, les infanticides et les maladies sexuellement transmissibles (MST) dont la pandémie du VIH/SIDA, (FOUCHER, 2008).

En Afrique, la sexualité demeure encore un sujet tabou entouré de mystères. Les parents répugnent à aborder un tel sujet avec leurs enfants. L’éducation sexuelle en famille est presque inexistante. Il en résulte que beaucoup de jeunes filles parviennent à la maturité sexuelle sans aucune connaissance sur le fonctionnement de leur appareil reproducteur, sans aucune connaissance sur la sexualité.

En République Démocratique du Congo (RDC), les rapports sexuels ne sont pas seulement l’apanage des couples mariés. Les relations sexuelles avant le « mariage» sont très fréquentes et relativement précoces. Près de 23,5% chez les jeunes filles âgées entre 15 et 19 ans ont déjà eu leurs premiers rapports sexuels avant leur quinzième anniversaire (Ministère du plan, 2006).

Par ailleurs, la banalisation médiatique de la sexualité, la complaisance des téléréalités (Loft story, Occupation double, etc.), la mode vestimentaire provocante et l’hypersexualité qu’elle induit, les magazines qui leur sont dédiés et qui exacerbent leur désir de consommation, les vedettes des vidéo-clips à la gestuelle calquée sur la porno et auxquelles les filles s’identifient, l’accès facile aux sites pornographiques sur Internet, concourent à rendre les filles soucieuses dès le plus jeune âge de leur apparence et de la séduction qu’elles opèrent. « Un problème téléguidé par les médias, la publicité, la société de consommation qui risque, selon Atungale Alphonse de prendre l’ampleur si on ne prend pas les moyens de freiner son expansion».

Lemieux J. (2003), quant à lui stipule, que la banalisation médiatique de la sexualité, la complaisance des télé réalités (Loft story, Occupation double, etc.), la mode vestimentaire provocante et l’hyper sexualisée qu’elle induit, les magazines qui leurs sont dédiés et qui exacerbent leur désir de consommation, les vedettes des vidéo-clips à la gestuelle calquée sur la porno et auxquelles les filles s’identifient, l’accès facile aux sites pornographiques sur Internet, tout concourt à rendre les filles soucieuses dès le plus jeune âge de leur apparence et de la séduction qu’elles opèrent. « Un problème téléguidé par les médias, la publicité, la société de consommation qui risque, selon Pierrette Bouchard, de devenir gros si on ne prend pas les moyens de freiner son expansion ».

L’observation faite des comportements des jeunes filles dans la ville de Kinshasa et dans la commune de Lemba en pleine évolution ont permis de focaliser l’attention sur le phénomène “Ujana” qui accélèrent le développement, l’accroissement rapide de la population, avec ses conséquences en termes d’urbanisation galopante, de forte croissance de la population juvénile et d’accroissement du chômage et de la pauvreté, et le développement spectaculaire des moyens de communication ont brisé les barrières culturelles et favorisé l’émergence de nouveaux schémas de comportements sexuels dans la société en général et chez les jeunes en particulier.

De même, le recul de l’âge aux premières règles, l’effondrement de l’autorité familiale, la baisse du pouvoir économique des parents favorisent l’adoption par les jeunes des rapports sexuels précoces et non protégés, le multi partenariat et d’autres comportements sexuels à risque.

  1. MATERIELS ET METHODES

Cette étude a été réalisée au sein de la commune de Lemba durant la période allant du 23 janvier au 29 avril 2019. La population concernée par notre étude est celle des jeunes filles Ujana habitant la commune de Lemba au sein de laquelle l’estimation de la taille de notre échantillon, a fait recours à la formule de Fisher qui s’énonce comme suit :

Z : coefficient de confiance de 95% (α = 0,05) = 1,96

p : proportion attendue de la population cible lorsque les statistiques de la population cible sont absentes (50% soit 0,5).

d : degré de précision (0,05) ou de certitude

q= 1-0,5 = 0,5

Notre taille de l’échantillon calculée est de 384 sujets. Vu les limites et difficultés à l’atteinte de la taille calculée, nous avons retenu après l’application des critères de sélection une taille égale à 200 sujets.

La présente recherche a fait recours à la méthode d’enquête par la technique d’interview semi-structurée au moyen d’un questionnaire comme guide d’interview (instrument de collecte des données).

Après s’être annoncée auprès des autorités communales, nous nous sommes mis au travail suivant notre méthode et la technique appropriée à l’étude avec un échantillonnage non probabiliste. Les questionnaires dûment remplis ont été réceptionnés, vérifiés, dépouillés et codifiés. Les données ont été ensuite saisies et encodées au moyen du logiciel Excel et exportées dans le logiciel SPSS version 16.0 pour leur exploitation statistique. Nous avons fait les analyses univariée et bivariée.

  1. RESULTATS ET DISCUSSIONS
    1. ANALYSE ET PRESENTATION DES RESULTATS
      1. ANALYSE UNIVARIEE

Tableau 1 : Répartition des enquêtées selon leur tranche d’âge

Tranche d’âge fi %
13-15 ans 103 51,5
16-18 ans 97 48,5
Total 200 100,0

Il apparaît dans ce tableau que sur 200 adolescentes investiguées, 51,% ont l’âge compris entre 13 et 15 ans contre 48,5% qui ont l’âge de 16 à 18 ans.

Tableau 2 : Répartition des enquêtées selon leur niveau d’instruction

Niveau d’instruction fi %
Sans niveau 34 17,0
Primaire 25 12,5
Secondaire/ Humanités 141 70,5
Total 200 100,0

L’analyse de ce tableau révèle que 141 sujets soit 70,5% des adolescentes enquêtées sont du niveau d’instruction secondaire, suivi de 34 sujets soit 17,0% qui n’ont aucun niveau d’instruction ; 25 sujets soit 12,5% sont du niveau primaire.

Tableau 3 : Répartition des enquêtées selon leur occupation

La profession fi %
Sans occupation 52 26,0
Commerçantes 23 11,5
Etudes 125 62,5
Total 200 100,0

Il ressort de ce tableau que sur 200 adolescentes enquêtées, 125 soit 62,5% ont pour occupation les études ; 52 soit 26,0% sont sans occupation et enfin 23 sujets soit 11,5% sont des commerçantes.

Tableau 4 : Répartition des enquêtées selon leur état matrimonial

L’état matrimonial fi %
Célibataire avec enfant 6 3,0
Célibataire sans enfant 174 87,0
Union libre 20 10,0
Total 200 100,0

Il résulte de ce tableau que sur les 200 adolescentes investiguées 174 soit 87,0 % sont des célibataires sans enfants, 20 soit 10,0 vivent en union libre et 6 soit 3,0% sont célibataires avec enfants.

Tableau 5 : Répartition des enquêtées selon leur religion

La Religion fi %
Catholique 60 30,0
Protestante 30 15,0
Kimbanguiste 14 7,0
Eglises de réveil 84 42,0
Autres 12 6,0
Total 200 100,0C

Les informations inscrites dans ce tableau révèlent que sur 200 adolescentes enquêtées 84 soit 42,0% sont des églises de réveil ; 60 soit 30,0% sont catholiques, ensuite 30 soit 15,0% sont protestantes, 14 soit 7,0% sont des kimbanguistes et enfin, 12 soit 6,0% ont cité d’autres religions en dehors de celles que nous avons énumérées ?

Tableau 6 : Répartition des enquêtées selon les personnes avec qui elles partagent la vie quotidienne

La vie parentale fi %
Avec les parents biologiques 110 55,0
Avec frère ou sœur 32 16,0
Avec oncle ou tante 32 16,0
Avec camarade 7 3,5
Avec grands-parents 12 6,0
Avec mari 7 3,5
Total 200 100,0

Les résultats de ce tableau relèvent que sur 200 adolescentes enquêtées, 110 soit 55,0% vivent chez leurs parents biologiques, suivi de 32 soit 16,0% vivent avec frère ou sœur ; 32 soit 16,0% vivent avec oncle ou tante ; 12 soit 6,0% vivent avec grands-parents ; 7 soit 3,5% vivent respectivement avec camarade et mari.

Tableau 7: Répartition des enquêtées selon le niveau de vie des ménages

Niveau de vie de ménage fi %
Elevé 17 8,5
Moyen 145 72,5
Faible 38 19,0
Total 200 100,0

Il apparaît dans ce tableau que sur les 3 niveaux de vie investigués chez 200 adolescentes, le plus grand nombre ont un niveau de vie moyen 145 soit 72,5% et les autres éléments ont été cités minoritairement.

Tableau 8: Opinions des enquêtés sur la pratique de rapport sexuel

La pratique de rapport sexuel fi %
Oui 105 52,5
Non 95 47,5
Total 200 100,0

Il ressort de ce tableau que sur les 200 adolescentes enquêtées, 105 soit 52,5% ont déjà pratiqué les rapports sexuels contre 95 sujets soit 47,5% qui ne l’ont pas encore pratiqué.

Tableau 9 : Opinions des enquêtés sur l’âge du premier rapport sexuel

L’âge du premier rapport sexuel fi %
11-14 ans 50 25
15-18 ans 55 27,5
Total 105 52,5

Ce tableau révèle que sur les 105 adolescentes qui ont déjà pratiqué les rapports sexuels, 55 soit 27,5% l’ont fait entre 15 et 18 ans et 50 sujets soit 25% l’ont pratiqué entre 11 et 14 ans.

Tableau 10 : Opinions des enquêtés sur les raisons de leur sexualité précoce

Raison de la sexualité précoce fi %
Besoins naturel 50 25
Influence des amis 37 18,5
Influence du milieu 18 9,0
Total 105 52,5

Il résulte de ce tableau que 50 sujets soit 25% ont pratiqué la sexualité précoce pour raison de « besoin naturel », suivi de 37 sujets soit 18,5% qui ont évoqué l’influence des amis  et 18 sujets soit 9,0% par l’influence du milieu.

Tableau 11 : Opinions des enquêtés sur l’influence des moyens de communication moderne à la pratique de rapport sexuel précoce

L’influence des moyens de communication moderne fi %
Oui 30 15
Non 75 37,5
Total 105 52,5

Ce tableau indique que sur les 105 adolescentes enquêtées, 75 sujets soit 37,5% ont souligné que la communication moderne n’influence pas la pratique de leur relation sexuelle contre 15% qui ont dit oui.

Tableau 12: Opinions des enquêtées sur l’influence des vedettes et l’impact sur la sexualité précoce

L’influence des vedettes et l’impact de sexualité précoce fi %
Oui 10 5,0
Non 95 47,5
Total 105 52,5

Les résultats de ce tableau nous montrent que sur les 105 adolescentes, 95 soit 47,5% ont répondu que les vedettes n’influençaient en rien leur sexualité précoce contre 5% qui ont dit oui.

Tableau 13: Opinions des enquêtées sur l’absence des parents comme facteur favorisant la sexualité précoce

L’absence des parents peut-elle favoriser la S.P fi %
Oui 25 12,5
Non 80 40
Total 105 52,5

A en croire les résultats de ce tableau, il sied de noter que l’absence des parents ne favorisaient pas leur sexualité précoce avec 80 sujets soit 40% contre 25 sujets soit 12,5% qui ont montré que cela pouvait exercer une influence.

3.1.2. ANALYSE BIVARIEE

Tableau n°14 : Relation entre la pratique de rapport sexuel et le niveau d’instruction

Niveau d’instruction La pratique de rapport sexuel Total Ddl P S
Oui Non
Sans niveau 25 9 34 12,077 2 ,002 DST
Primaire 7 18 25
Secondaire 73 68 141
Total 105 95 200

Les résultats de ce tableau nous montrent qu’il existe une relation statistique très significative entre le niveau d’instruction et la pratique des rapports sexuels, car le chi-carré calculé (12,077) est hautement supérieur au chi- carré tabulaire à 2 ddl avec un seuil inférieur à 1%.

Tableau n°15: Relation entre la pratique de rapport sexuel et la profession

La profession La pratique de rapport sexuel Total ddl P S
Oui Non
Sans profession 35 17 52
Commerçantes 16 7 23 11,593 2 ,003 DTS
Etudes 54 71 125
Total 105 95 200

Il résulte de ce tableau une influence statistique très significative entre la pratique des rapports sexuels et la profession des enquêtées, car le chi-carré calculé (11,593) est hautement supérieur au chi- carré tabulaire à 2 degré de liberté avec un seuil inferieur a 1%. Ceci montre que la profession influence la pratique des rapports sexuels.

Tableau n°16 : Relation entre la pratique de rapport sexuel et l’état matrimonial des enquêtées

L’état matrimonial La pratique de rapport sexuel Total Ddl P S
Oui Non
Célibataire avec enfants 4 2 6
Célibataire sans enfants 84 90 174 10,199 2 0,006 DTS
Union libre 17 3 20
Total 105 95 200

Les résultats de ce tableau nous révèle une relation statistique très significative entre l’état matrimonial des enquêtés et la pratique précoce de leurs rapports sexuels, car le chi-carré calculé (10,199) est hautement supérieur au chi- carré tabulaire à 2 degré de libertés avec P< 1%.

Tableau n°17: Relation entre la pratique de rapport sexuel et la religion

La religion La pratique de rapport sexuel Total ddl P S
Oui Non
Catholique 28 32 60
Protestante 13 17 30
Kimbanguiste 7 7 14 3,977 4 ,409 DNS
Eglises de réveil 49 35 84
Autres 8 4 12
Total 105 95 200

Ce tableau montrent qu’il n’existe pas une relation statistique significative entre la pratique précoce des rapports sexuels et la religion des enquêtées, car le chi-carré calculé (3,977) est inférieur au chi- carré tabulaire à 4 ddl avec un seuil supérieur à 0,05 ou P> 5%.

Tableau n°18: Relation entre la pratique de rapport sexuel et le partage de la vie quotidienne

La vie parentérale La pratique de rapport sexuel Total ddl P S
Oui Non
Avec les parents biologiques 53 57 110
Avec frère ou sœur 13 19 32
Avec oncle ou tante 16 16 32 3,977 5 ,001 DTS
Avec camarade 7 0 7
Avec grands-parents 12 0 12
Avec son marie 4 3 7
Total 105 95 200

A en croire nos résultats, ce tableau nous présente une différence statistique très significative entre la pratique des rapports sexuels et le partage de la vie quotidienne (domicile), car le chi-carré calculé (3,977) est hautement supérieur au chi- carré tabulaire à 5 degré de liberté avec p<0,01.

Tableau n°19: Relation entre la pratique de rapport sexuel et le niveau de vie des ménages

Niveau de vie La pratique de rapport sexuel Total Ddl P S
Oui Non
Elevé 9 8 17
Moyen 76 69 145 ,002 2 ,999 DNS
Faible 20 18 38
Total 105 95 200

Les résultats de ce tableau nous montrent qu’il n’existe pas une influence statistique significative entre le niveau de vie et la pratique des rapports sexuels, car le chi-carré calculé (,002) est inférieur au chi- carré tabulaire à 2 degré de liberté avec p> 0,05.

Tableau n°20: Relation entre la pratique de rapport sexuel et la tranche

La pratique de rapport sexuel Total ddl P S
Tranche d’âge Oui Non
13-15 ans 38 65 103 20,743 1 ,000 DTS
16-18 ans 67 30 97
Total 105 95 200

Les données de ce tableau nous montrent qu’il existe une relation très significative entre la tranche d’âge et la pratique des rapports sexuels car le chi-carré calculé (20,743) est supérieur au chi- carre tabulaire à 1 ddl avec un seuil inferieur a 1%.

3.2. DISCUSSION DES RESULTATS

Au Congo, même si le mariage peut être considéré comme le cadre privilégié des rapports sexuels, il n’en constitue pas moins le cadre exclusif. Les relations sexuelles avant le mariage sont très fréquentes et relativement précoces.

Selon le Ministère du plan (2006), près de 23,5% chez les jeunes filles âgées entre 15 et 19 ans ont déjà eu leurs premiers rapports sexuels avant leur quinzième anniversaire. Ces résultats vont de pair avec les nôtres qui renchérissent que 51,% dont l’âge compris entre 13 et 15 ans contre 48,5% qui ont l’âge de 16 à 18 ans ont eu des relations sexuelles précoces.

En plus, il a été observé dans notre étude l’existence d’une relation très significative entre la tranche d’âge et la pratique des rapports sexuels car le chi-carré calculé (20,743) est supérieur au chi- carré tabulaire à 1 ddl avec un seuil inférieur à 1%.

Le niveau secondaire est celui qui caractérise la tranche d’âge étudiée. L’absence de niveau d’instruction se justifie par la crise actuelle qui bat le record dans notre pays. Cela est à l’origine du chômage de bon nombre des parents ayant pour conséquence la difficulté de faire scolariser tout le monde. Actuellement on assiste au système selon lequel « un ou deux étudient et les autres attendent ».

Dans notre étude, nous avons trouvé 70,5% des adolescentes enquêtées sont du niveau d’instruction secondaire.

Et il existe une relation statistique très significative entre le niveau d’instruction et la pratique des rapports sexuels, car le chi-carré calculé (12,077) est hautement supérieur au chi- carré tabulaire à 2 ddl avec un seuil inférieur à 1%.

Ceci montre que le niveau d’instruction influence la pratique des rapports sexuels. Car les adolescentes mal instruites possèdent l’ignorance de leur appareil génital voir même son importance. C’est pourquoi, il le considère comme un moyen de réception d’argent.

A cet âge, nos enquêtées sont plus préoccupées par les études, motif pour lequel la majorité soit 62,5% ont pour profession études ; 52 soit 26,0% sont sans professions et enfin 23 sujets soit 11,5% sont des commerçantes.

Mais une influence statistique très significative entre la pratique des rapports sexuels et la profession des enquêtées, car le chi-carré calculé (11,593) est hautement supérieur au chi- carré tabulaire à 2 degrés de liberté avec un seuil inférieur à 1%.

Ceci montre que la profession influence la pratique des rapports sexuels. La majorité de nos enquêtées étaient des élèves, et plus de 50 enquêtés avaient déjà pratiqué la sexualité en étant élève. Suivi de sans occupation. Ceci constitue un problème pour la santé de la reproduction.

Il résulte du tableau n°4 que sur les 200 adolescentes investiguées 174 soit 87,0 % sont des célibataires,  20 soit 10,0 vivent en union libre ; 6 soit 3,0% sont mariées.

Ces résultats avoisinent ceux d’EKONDA (2010), qui a trouvé que sur 96 personnes enquêtées, 60 sujets soit 62,5% étaient des célibataires, suivi de 21 soit 21,9% qui vivaient en union libre net enfin 15 soit 15,6% des mariés.

Une relation statistique très significative entre l’état matrimonial des enquêtés et la pratique précoce de leurs rapports sexuels, car le chi-carré calculé (10,199) est hautement supérieur au chi- carré tabulaire à 2 degrés de libertés avec P< 1%.

Les informations inscrites dans le tableau de la relation révélant que sur 200 adolescentes enquêtées 84 soit 42,0% sont des églises de réveil ; 60 soit 30,0% sont catholiques, ensuite 30 soit 15,0% sont protestantes, 14 soit 7,0% sont des kimbanguistes et enfin, 12 soit 6,0% ont cité d’autres religions en dehors de celles que nous avons énumérées.

Ces résultats vont de pair avec ceux trouvé par ATUNGALE (2011), que la majorité des enquêtés soit 74,2% pratiquent leurs cultes dans les églises de Réveil.

Par ailleurs, Ekonda (2010), dans son étude a trouvé une prédominance des adolescentes priant dans les églises de réveil avec 37,5%, suivi des protestantes avec 26%, ensuite des chrétiens catholiques à 20,8% et enfin des kimbanguistes avec un pourcentage égal à 15,5%.

Pour assurer à bon escient l’éducation de leurs enfants, bon nombre des parents préfèrent participer dans l’éducation de leurs enfants. Ceci permet une prise en charge tant morale que spirituelle.

Par ailleurs, la caractérisation de la sexualité des jeunes en Afrique subsaharienne peut se faire à partir des caractéristiques individuelles des acteurs, des caractéristiques des ménages (chef de ménages, tuteurs, etc.), de la nature et de la durée de la relation sexualisée mais aussi des situations qui déterminent son caractère à risques d’IST et du VIH/SIDA.

Les résultats du tableau n°6 relèvent que sur 200 adolescentes enquêtées, 110 soit 55,0% vivent chez leurs parents biologiques, suivi de 32 soit 16,0% vivent avec frère ou sœur ; 32 soit 16,0% vivent avec oncle ou tante ; 12 soit 6,0% vivent avec grands-parents ; 7 soit 3,5% vivent respectivement avec camarade et mari.

D’après diverses caractéristiques des acteurs, de leurs cadres de vie, de la nature des relations sexuelles et de conditions de leurs occurrence, la sexualité des jeunes peut être qualifiée de précoce. Elle est également fonction de l’environnement socio-économique familial. Elle est une stratégie à diverses finalités (matrimoniales, financières ou matérielles, …) subissant des influences de l’environnement extra-familial mais aussi de la personnalité du sujet.

En ce qui nous concerne, sur les 3 niveaux de vie investigués chez 200 adolescentes, le plus grand nombre ont un niveau de vie moyen 145 soit 72,5%. Mais dans le cadre de notre étude, ces deux ne sont pas en parfaite relation positive mises en deux.

Selon ATUNGALE (2017), des adolescentes ont des rapports sexuels avant l’âge de quinze ans. Pour certaines, ces conduites sexuelles, précoces, répétées avec partenaires multiples, ont une fonction défensive prédominante ayant pour but d’alléger une détresse affective, un sentiment de vide narcissique. Se sentant rejetée, l’adolescente cherchera de l’affection ailleurs. Mais elle tombe souvent entre de mauvaises mains. Certaines filles le font pour rendre la vie dure à leurs parents alors que d’autres le font pour attirer l’attention de ces derniers. À cet âge, il est difficile de gérer la différence entre son âge biologique et son âge cognitif. N’oublions pas qu’il y a aussi le «peer pressure ». C’est à cet âge que l’adolescent forge son identité. Souvent, ces enfants ont des parents dits à problèmes. Et certains parents préfèrent fermer les yeux sur les activités de leurs enfants afin de se concentrer sur leur propre vie.

Nos résultats montrent que 105 sujets soit 52,5% ont déjà pratiqué les rapports sexuels. Parmi lesquelles, 55 soit 27,5% l’ont fait entre 15 et 18 ans et 50 sujets soit 25% l’ont pratiqué entre 11 et 14 ans.

Comme la maturation biologique et les changements sociaux, l’empressement érotique des adolescents est un fait. On ne peut s’attendre à un retour en arrière, le mieux qui puisse être fait est de connaître le phénomène et de s’y adapter sans pour autant le stimuler.

Selon FREUD, il existe une sexualité infantile essentiellement psychologique.

L’éveil psychologique de la sexualité est très précoce. Il existe objectivement chez le petit enfant des sensations de plaisir sexuel, en général auto-érotique. C’est une chose bien connue, qui joue un rôle important dans la maturation ultérieure des circuits orgasmiques par le souvenir qu’elle en laisse de manière inconsciente.

Selon le Ministère du plan (2006), plus de 98% des femmes, dont l’âge est compris entre 25-49 ans, déclarent avoir eu leurs premiers rapports sexuels avant l’âge de 22 ans. L’âge médian aux premiers rapports sexuels est estimé à 15,9 ans chez les femmes de 20-49ans ; il est de 4,6 ans plus précoce que l’âge d’entrée en première union (20,4 ans). La précocité des rapports sexuels est loin d’être l’apanage des femmes. En effet, 21 % des hommes ont déjà eu leurs premiers rapports sexuels avant l’âge de 15 ans. Cette proportion atteint 67% à l’âge de 18 ans et 97% à l’âge de 25 ans. Ces proportions sont toutefois plus faibles que celles observées chez les femmes.

En zone rurale, 14% des femmes âgées de 15 à 19 ans ont des rapports plus précoces que celles du milieu urbain. En milieu urbain, les relations sexuelles sont bien souvent appréhendées, indépendamment des relations affectives ou sentimentales, comme l’usage du corps de la femme contre rétribution. Dans ce cadre, certaines jeunes filles parviennent à avoir des rapports sexuels précoces, car ayant des besoins et ne trouvant aucune réponse face à leurs attentes auprès des parents ou tuteurs. De ce fait, elles multiplient les partenaires sexuels en vue de résoudre les besoins insatisfaits. Ce phénomène est aussi observé dans le secteur de l’éducation scolaire où certaines étudiantes et/ou élèves du secondaire offrent leurs corps en contrepartie de bonnes notes.

Il a été observé une différence statistique très significative entre la pratique des rapports sexuels et le partage de la vie quotidienne (domicile), car le chi-carré calculé (3,977) est hautement supérieur au chi- carré tabulaire à 5 degrés de liberté avec p<0,01.

Par ailleurs, la fréquence des rapports sexuels précoces était inférieure chez les filles vivants avec leurs deux parents (13,9 versus 29,8%), ainsi que chez celles qui déclaraient une communication plutôt facile avec au moins un de ces derniers (15,5 versus 28,3%). Le niveau socioéconomique n’est pas apparu significativement associé aux rapports sexuels précoces, (Godeau et al. 2008).

Connaissant les réalités des fonctionnaires congolais dont les salaires n’atteignent pas souvent les fins des mois, des retraités qui ne perçoivent qu’une pension sur deux au niveau de Caisse de Retraites des Fonctionnaires (C.R.F.) ou un trimestre sur deux au niveau de Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (C.N.S.S.), il est donc rare de ne pas voir les besoins individuels être sacrifiés au détriment des besoins collectifs. La réalité est la même dans les ménages ayant une femme en tête de celui-ci. Pour ces filles, il est donc normal, sans être vénales, de multiplier des partenaires en vue de satisfaire des besoins que leur position d’adolescentes exige d’elles. Nous constatons que cela est vrai pour 95% des enquêtées.

Pour les 5% des adolescentes vivant dans les familles dirigées par un cadre supérieur ou commerçant, ces adolescentes sont tentées de multiplier des partenaires sexuels soit par suivisme ou simplement par ce qu’elles sont influencées par leur environnement social immédiat.

Pour paraphraser nos résultats, 50 sujets soit 25% ont pratiqué la sexualité précoce pour raison « besoin naturel », suivi de 37 sujets soit 18,5% qui ont évoqué l’influence des amis et 18 sujets soit 9,0% par l’influence du milieu.

Ceci montre que le milieu de vie, le besoin naturel et la pression des amis ont influencé positivement nos résultats.

Au Cameroun, par exemple, les données de l’EDS 1998 indiquent qu’une fille de 15-24 ans sur 4 a eu des rapports sexuels avant 15 ans, contre 18% et 16% chez les garçons de 15-24 ans et 20-24 ans respectivement. Ceci témoigne de la forte proportion des adolescents exposés aux risques des MST/SIDA. Des études ont montré que plus tôt commencent les rapports sexuels, plus élevé est le risque de recours au multiparténariat et aux activités sexuelles débridées (Aral, et al., 1991).

Lemieux J. (2003), quant à lui stipule, que la banalisation médiatique de la sexualité, la complaisance des télé réalités (Loft story, Occupation double, etc.), la mode vestimentaire provocante et l’hyper sexualisée qu’elle induit, les magazines qui leurs sont dédiés et qui exacerbent leur désir de consommation, les vedettes des vidéo-clips à la gestuelle calquée sur la porno et auxquelles les filles s’identifient, l’accès facile aux sites pornographiques sur Internet, tout concourt à rendre les filles soucieuses dès le plus jeune âge de leur apparence et de la séduction qu’elles opèrent. « Un problème téléguidé par les médias, la publicité, la société de consommation qui risque, selon Pierrette Bouchard, de devenir gros si on ne prend pas les moyens de freiner son expansion ».

Pendant la période pubertaire, les adolescentes ont tendance à bâtir leurs identités, leurs valeurs personnelles et leurs intérêts. Le message que leur renvoient la télé, la publicité et les magazines, est qu’elles se doivent d’être belles, séduisantes et sexy.

Par ailleurs, nos résultats stipulent que 75 sujets soit 37,5% ont souligné la faible influence de la communication moderne sur la pratique de leur relation sexuelle contre 15% qui ont affirmé avoir été influencées par les médias.

Actuellement au Congo comme partout dans le monde, le marché de la mode, de la musique, des magazines et du cinéma cible les adolescentes comme consommatrices préférées et assidues. On assiste à une sexualisation indue de l’image corporelle des adolescentes qui ne rêvent que de devenir comme leurs idoles de la chanson ou du cinéma voir des magazines de jeunesses, en reproduisant des attitudes et des comportements de femmes sexy.

Nos résultats rencontrent cette théorie avec 95 cas soit 47,5% qui ont soutenu que les vedettes n’influençaient à rien leur sexualité précoce contre 5% qui ont dit oui.

Il sied de noter que l’absence des parents ne favorisait pas leur sexualité précoce avec 80 sujets soit 40% contre 25 sujets soit 12,5% qui ont montré que cela pouvait exercer une influence.

Ces résultats se justifient par le fait que tout part de la conscience des individus. Même les jeunes filles qui ont des parents présents se livrent aussi à la sexualité précoce.

CONCLUSION

La présente étude axée sur les déterminants de la sexualité précoce chez les jeunes filles Ujana dans la Commune de Lemba avait pour souci d’identifier les déterminants du comportement sexuel des jeunes filles Ujana afin de résoudre le problème de sexualité précoce auprès d’elles.

Sur 200 sujets enquêtés, 105 soit 52,5% ont déjà pratiqué la sexualité précoce. 50 sujets soit 25% ont pratiqué la sexualité précoce pour raison de « besoin naturel », suivi de 37 sujets soit 18,5% qui ont évoqué l’influence des amis et 18 sujets soit 9,0% par l’influence du milieu. 75 sujets soit 37,5% ont souligné que la communication moderne n’influence pas la pratique de leur relation sexuelle. 95 soit 47,5% ont répondu que les vedettes n’influençaient en rien leur sexualité précoce contre 5% qui l’ont été. Et l’absence des parents ne favorisaient pas leur sexualité précoce avec 80 sujets soit 40% contre 25 sujets soit 12,5% qui l’étaient.

Il a été observé des relations statistiques significatives entre l’âge des enquêtés, leur niveau d’études, leur occupation, leur état-matrimonial, leur religion, le niveau de vie de leurs ménages et la pratique de la sexualité précoce.

Ceci nous permet de dire que la sexualité précoce des adolescentes est liée à des caractéristiques sociodémographiques, socioéconomiques et culturelles. Et il existe une relation entre ces déterminants et les conditions sociales, économiques, et culturelles qui induisent la pratique de sexualité précoce.

Enfin, les résultats de cette étude permettent de suggérer au gouvernement de procéder à l’encadrement des jeunes désœuvrées à travers le ministère de genre et famille. Au ministère de l’EPSP d’insister sur l’enseignement d’éducation à la vie et particulièrement celui d’éducation à la sexualité. Aux professionnels de santé de renforcer les capacités des animateurs communautaires en ce qui concerne l’éducation pour le changement de comportement des jeunes adolescents. Et enfin, aux jeunes filles “Ujana” de vivre surtout la virginité, la chasteté et la continence pour éviter la survenue des problèmes liés au mauvais comportement.

BIBLIOGRAPHIE

  1. AKOTO E.M., TAMBASHE B.O., AMOUZOU J. A., TAMEKO D. T. (2005). «Sexualité, fécondité, contraception chez les jeunes en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Togo et au Burkina-Faso », communication au XXVe Congrès de la Population, Tours du 18 au 23 juillet 2005.
  2. ARAL, SO., FULLILOVE, R. et COUTINHO, R. Social factors affectings STD risk behaviors, research issue human Behavior and STD in the AIDS era. Washington, DC : American Society of microbiology Publications, 161-176p.
  3. ATUNGALE A.M. (2011), Pratique de la sexualité des jeunes filles de moins de 18 ans, TP d’épidémiologie, L2 Epimiologie.
  4. ATUNGALE A.M. (2017), Rapports sexuels avant l’âge de quinze ans. Mythe et impact. Inédit.
  5. BOFAMBU KOMBE (2012), Cours de sexologie, 1ère licence, Faculté de Sciences sociales, UNIKIN.
  6. BOUROCHE (J.M) et SAPORTA (G), L’analyse des données, 7ème éd., PUF, Collection « Que sais-je ?», Paris, 1998, 10p
  7. BOZON M. (2003). « A quel âge les femmes et les hommes commencent-ils leur vie sexuelle? Comparaisons mondiales et évolutions récentes » Population et Sociétés, N°391, juin 2003.
  8. Didier Garriguet (mai 2005) : Relation sexuelle précoce des adolescentes a Cameroun, 40 p.
  9. DIOP, N. J. (1995). La fécondité des adolescentes au Sénégal. Rapport d’étude n°11, Union pour l’Etude de la Population Africaine, 191p.
  10. Djangone-Mian Anne Marie Rachelle (2005), Sexualité, Fécondité et pratique contraceptive chez les jeunes en Côte d’Ivoire au Cameroun, au Togo et au d’Ivoire. Burkina Faso, Fonds des Nations Unies pour la Population/Côte d’ivoire.
  11. DROLET, M. (1989) Les jeunes, leur sexualité et la prévention du sida: une problématique et un défi social. Service social, 3.8., 61-77.
  12. EKONDA (2010), Les déterminants de trafic de sexe chez les adolescentes âgées de 12 à 19 ans, ISTM/Kinshasa.
  13. EVINA Akam, (1998). Vie féconde des adolescents en milieu urbain camerounais, les cahiers de l’IFORD N° 3, IFORD, Yaoundé 117p.
  14. Freud, S. (1969), « Les théories sexuelles infantiles » (1908), in La Vie sexuelle, PUF.
  15. GODEAU, E., VIGNES, C., DUCLOS, M., NAVARRO, F., CAYLA, F. ET GRANDJEAN, H. (2008), Facteurs associés à une initiation sexuelle précoce chez les filles : données françaises de l’enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC)/OMS, Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Volume 36, Issue 2, February 2008, Pages 176-182
  16. HAMEL, H. (1980). Comportement sexuel et réseau social chez l’adolescente. Mémoire de maîtrise inédit, Université de Montréal.
  17. KANKWENDA (M), La lutte contre la pauvreté en Afrique subsaharienne, Ed. Economica, Paris, 1999, 473p
  18. KONGOLO (1998), syllabus du cours de sociologie de la famille, licence demographie, UNIKIN.
  19. LEMIEUX, L., (1993). Attitudes et comportements sexuels des adolescents de secondaire en relation avec la structure et le climat familial. Mémoire de maîtrise inédit, Université du Québec à Trois-Rivières.
  20. LERIDON (H) et TOULEMON (L), Démographie. Approche statistiques et dynamique des populations, Ed. Economica, Paris, 1997, 440p
  21. ONUSIDA (2007) : Rapport sur l’épidémie mondiale de VIH/SIDA, novembre 2006, Genève, Suisse.
  22. ONUSIDA (2007) : Rapport sur l’épidémie mondiale de VIH/SIDA, novembre 2006, Genève, Suisse.
  23. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (2007), Enquête démographique et de Santé 2007, Ministère du Plan en collaboration avec le Ministère de la Santé, 482p.
  24. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 2007, Enquête démographique et de Santé 2007, Ministère du Plan en collaboration avec le Ministère de la Santé, 482p.
  25. RWENGE M. (1999(a)) : Facteurs contextuels des comportements sexuels : le cas des Jeunes de la ville de Bamenda (Cameroun)), Institut de Formation et de Recherche Démographique (IFORD), Rapport d’étude n° 40, Yaoundé/Cameroun, 164 p.
  26. SEDAT, J. (2013), Fantasmes et représentations du corps dans les théories sexuelles infantiles, dans Imaginaire & Inconscient 2013/1 (n° 31), pages 37 à 56
  27. TALNAN E, ANOH A, ZANOU B. (2002). “Inégalités sociales et comportements sexuels à risque chez les jeunes en milieu urbain ivoirien” in Etude de la population africaine Supplément B du vol. 19.
  28. TOUPIN 2002, Coup d’oiel féministe, in Ed La presse, 6 mai, consulté en ligne.

VIENS, H., DAGENAIS, M., GILBEAU, L., DEGROSBOIS, D., LACROIX, D., TANGUAY, J.-L. (1976). Enquête sexologique. Longueuil: Collège Édouard Montpetit.

Déterminants de la sexualité précoce chez les jeunes filles UJANA dans la Commune de LEMBA

* Corresponding author at: .Personnel scientifique à la Faculté de Sciences de la Santé, Université Pédagogique Nationale (UPN), Kinshasa Ngaliema, Directeur des services académiques ISTMM/CEPROMAD Kinshasa, République Démocratique du Congo et Consultant au Centre Africain de Recherche et Developpement (CARDE)

E-mail addresses: atungalealphonse@gmail.com (ATUNGALE Alphonse MUNINGA)

Received 18 May 2022; Accepted 1 June 2022

Available online 5 June 2022

2787-0146/© .