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Facteurs associés à la sous-utilisation des Méthodes Contraceptives par les Femmes en Age de Procréer de la Zone de Santé de Limete, Kinshasa (RD Congo).

International Journal of Social Sciences and Scientific Studies (2022)

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Facteurs associés à la sous-utilisation des Méthodes Contraceptives par les Femmes en Age de Procréer de la Zone de Santé de Limete, Kinshasa (RD Congo).

Journal homepage: ijssass.com/index.php/ijssass

FACTEURS ASSOCIÉS À LA SOUS-UTILISATION DES MÉTHODES CONTRACEPTIVES PAR LES FEMMES EN AGE DE PROCRÉER DE LA ZONE DE SANTÉ DE LIMETE, KINSHASA (RD CONGO).☆

SENKER NDIMBA Bob a, NDALA MUTOMBO Romain b, José Louis NITA c, NZUZI LUEMBA Deborah d, Fidele TSHIBANDA MULANGU e, Maurice OMELONGA SASE f, Nicole BAGEYA MAKENGOg*

  1. Assistant Scientifique à l’Université Pédagogique Nationale et Doctorant en Administration Publique et Management de santé Publique à l’université de Kinshasa

B. Assistant scientifique à L’université Pédagogique Nationale.

c. Chercheur Indépendant.

D. Assistante à l’Université Pédagogique Nationale.

E. Assistant à L’ISTM-MOROVIA, Province de LOMAMI-RD Congo

F. Assistant à l’ISTM-Kinshasa.

G. Chef des travaux à l’ ISTM-Kisantu.

Received 30 July 2022; Accepted 15 August 2022

Available online 25 August 2022

2787-0146/© .

A R T I C L E I N F O

Keywords:

Planification Familiale

Méthodes Contraceptives

Zone de Santé

Femme en Age de ProcréerA B S T R A C T

Les résultats de la recherche scientifique que nous vous présentons maintenant avaient pour thème : Nous voici à terme de cette étude intitulé «  facteurs associés au faible taux d’utilisation des méthodes contraceptives par les femmes en âge de procréer fréquentant les services de CPON et CPS au Centre de Santé et Maternité Saint Amand », se situant dans l’aire de santé MOMBELE; Elle avait pour objectif d’identifier les facteurs associés au faible le niveau d’utilisation des méthodes contraceptives par des femmes de la zone de santé de LIMETE le problème majeur était le taux décroissant de l’utilisation des méthodes contraceptives par les femmes en âge de procréer et nos hypothèses stipulaient que la sous-utilisation des méthodes contraceptives par les couples serait due à certaines caractéristiques sociodémographiques ne citons que les interdictions religieuses, la peur des inconvénients liés à l’utilisation des méthodes contraceptives. Notre population cible était les femmes fréquentant les services de CPON et CPS au Centre de Santé et Maternité Saint Amand de ladite zone de santé, notre échantillon après calcul était de 295 Femmes après avoir fait correction de la taille de l’échantillon. Pour atteindre nos objectifs, nous avons recouru à la méthode d’enquête appuyée par la technique d’interview guidée ; notre étude est du type descriptif transversal. Les résultats obtenus nous affirment que ’utilisation des méthodes contraceptives est encore faible chez les couples à cause de religion, l’ignorance pour certaines, la peur des effets secondaires due à l’utilisation de l’une ou l’autre méthode..

  1. INTRODUCTION

L’accès à la planification familiale représente un enjeu de taille c’est-à-dire vouloir planifier ses naissances c’est vouloir assurer la bonne santé de sa famille, [L’OMS 2010]. L’on sait depuis longtemps qu’il est bon pour la santé des mères et des enfants d’éviter des naissances trop rapprochées ; un espacement de deux ans au moins est « le bon intervalle » entre les naissances, [PNSR, 2007]

Sur ce, [PAUL DJUMBU,2012] a constaté que les enfants nés après un intervalle plus court, En outre, les enfants nés après un intervalle de moins de deux ans risquaient plus d’être prématurés, d’avoir un faible poids à la naissance et d’être sous-alimentés. Les chances de survie de l’avant dernier enfant s’améliorent aussi quand les naissances sont espacées d’au moins 2 ans. En RDC en général et à Kinshasa en particulier, la taille moyenne d’un ménage est de 6,7 personnes avec une répartition très importante au-delà de 7 personnes près de la moitié des ménages. La promiscuité remarquée dans des ménages parait un facteur associé à la propagation des maladies car une communauté où règne la pauvreté, le niveau d’instruction des gens est faible et les pièces domiciliaires sont incohérentes par rapport au nombre de personne dans le ménage ; il est donc facile de trouvé le développement de certaines affections à caractères épidémiques, [MATUKALA,2014].

Malgré les impératifs conjoncturels de l’heure que connait notre pays où les parents ne sont pas du tout capable d’assumer leur responsabilité respective dans des foyers, mais ceux-ci gardent toujours en mémoire qu’avoir beaucoup d’enfants est une richesse familiale.

Ayant des parents et ami(e)s au quartier MATEBA dans la zone de santé de LIMETE et selon nos vécus quotidiens ; avons constaté une surpopulation des enfants de 0 à 5 ans, un foyer héberge environ 7 à 10 enfants, quelques entretiens avec des chefs des ménages ont révélé la non pratique des méthodes de la planification familiale. Quelques cas d’avortements clandestins sont signalés par les adolescentes du quartier. Les statistiques de la zone de santé notent une prévalence des filles mères et des cas de malnutrition proteino-énergétique élevée à 32 % et 94 % le taux de mortalité maternelle et infantile selon les statistiques 2021 du ministère de la santé publique de la République Démocratique du Congo. Par ailleurs, la prévalence de l’utilisation des méthodes contraceptives parmi les femmes en union qui était de (21%) en 2007 a abaissé jusqu’à 5,4 % en 2014 au niveau national et 4,8% en 2021, Par conséquent ; plus de 82% des femmes congolaises vivant en union ou mariés n’utilisent aucune méthode contraceptive.

Une étude PMA de l’école de santé publique de la RDC dont l’investigateur Principal est le professeur AKILIMALI, présente des résultats qui semblent vraiment surprenants c’est-à-dire que 6ans plus tard, la ville de Kinshasa a connu une hausse du taux d’utilisation des contraceptives modernes qui démontre que les femmes en union qui 14% en 2014 qui utilisaient une méthode mais en septembre 2020, les résultats du PMA présente une hausse du taux d’utilisation jusqu’à 30%. Un chiffre toujours faible. C’est ainsi que nous nous sommes posés les questions suivantes : Quels sont les facteurs associés à la sous-utilisation des méthodes contraceptives par les femmes en âges de procréer qui fréquentent les services de CPON et CPS au centre de santé et Maternité saint Amand ? Existerait t–il une relation entre les caractéristiques sociodémographiques et l’utilisation des méthodes contraceptives ? Ces principales interrogations font l’objet du débat tout au long de cette analyse. Nous émettons l’hypothèse selon laquelle le faible taux d’utilisation des méthodes contraceptives par les femmes en âge de procréer de la zone de santé de Limete serait lié aux spéculations et rumeurs relatives aux effets secondaires de la contraception d’une part, mais aussi des aspects sociodémographiques, économiques et culturels des couples. Et une relation non significative s’observerait entre les caractéristiques socio démographiques et l’utilisation des méthodes contraceptives par les femmes fréquentant les services de CPON et CPS au centre de santé et Maternité Saint Amand. Notre étude vise l’amélioration de la santé reproductive des mères par leur implication en matière d’utilisation des méthodes contraceptives. L’objectif général poursuivi dans ce travail est celui d’étudier les facteurs associés au faible taux d’utilisation des méthodes contraceptives par les couples de la zone de santé de LIMETE. Notre étude est du domaine de la santé publique et plus précisément la composante de santé de reproduction volet utilisation des méthodes contraceptives. Dans le temps, notre travail considère les données de la période allant du mois de Juin 2021 au mois d’Aout 2021. Quant à l’espace, la zone de santé LIMETE précisément l’aire de santé Mateba , particulièrement le centre ce santé et maternité  SAINT AMAND constitue le cadre physique de nos recherches.

II. MATERIELS ET METHODE

II.1. LE TERRAIN DE L’ETUDE

Nous avons réalisé notre étude au centre de santé et maternité saint Amand dans la zone de santé LIMETE, de la ville province de Kinshasa.

II.1.1. Description du lieu d’étude

Le centre de santé et maternité saint Amand est située au numéro 63 de l’avenue Mombele, quartier Mombele dans la commune de Limete. Ce centre existe depuis le 13/O2/2008 formant avec lui aussi le complexe de la paroisse saint Amand aux quelles sa construction a été financée par le bureau diocésain d’œuvres médicales (BDOM) en sigle. Ce centre fonctionne comme succursale de l’hôpital saint joseph pour la décentralisation des activités et rendre accessibles les soins de santé primaires.

Le centre de santé et maternité saint Amand est limité : au nord par l’avenue Nguya qui la sépare du quartier Mateba. Géographiquement accessibles à toute la population de Limete et de Mombele en particulier .Les années passent la clientèle augmente l’idée d’organiser et d’élargir les activités s’est fait sentir ; Avec la survenue des mutuelles de la santé citons que la MESP et la MOUSECKIN, plusieurs services et activités se sont ajouté notamment la pédiatrie, la petite chirurgie, la nutrition, la PEC des tuberculeux, la dentisterie, l’ophtalmologie, L’ORL et le planning familial.

Malgré la présence des activités de PF depuis la création du CSMSA vers les années 2008, la prévalence à la contraception est resté très faibles jusqu’à nos jours .On constate alors un taux élevé de fécondité, une maternité précoce chez les adolescentes (24%) ; un nombre très élevé des grossesses non désirées et de décès maternels liés à la grossesse et à l’accouchement.

II.3. POPULATION ET ECHANTILLON

Pour notre étude, la population cible est constituée de toutes les femmes en âges de procréer fréquentant les services de CPON et CPS au centre de santé et maternité Saint Amand dans la zone de santé de LIMETE particulièrement l’aire de santé MATEBA qui sont au nombre de 1100.

II.3.1. Echantillon.

Nous avons utilisé l’échantillonnage non probabiliste du type accidentel. Nous sommes allés de la manière suivante : Retenir occasionnellement l’enquêté selon les critères d’inclusion puis Passer à l’interview.

II.3.2. Critères d’inclusion et d’exclusion

Selon (BURA P., 2013) la population à l’étude se définit par des critères d’inclusion. Dans le cadre de cette étude la population cible est constituée des femmes en âge de procréer habitant la zone de santé de Limete. Dans cette population, les critères d’inclusion des sujets retenus ont été les suivants : Etre femmes en âge de procréer ; Etre présente au moment de l’enquête, disposée et être à mesure de répondre aux questions du chercheur Est exclus de notre étude, toute personne n’ayant pas remplis les critères précités.

4. Taille de l’échantillon

Pour notre étude, la taille de l’échantillon a été déterminée par la formule de Fisher ci-après :

n=

n= taille de l’échantillon

z = Coefficient de confiance de 95%(alpha =0,05) =1,96

p= proportion de la population cible d= degré de précision (0,05%) ou de certitude

q= 1-p Pour notre étude P=50%=0,5

q= 1-0,5=0,5

n= 3 ,84 X 0,5 X O,5 : 0,0025= 384 sujets

Notre échantillon est 384 sujets.

Du fait que la population cible de l’étude est 1100 donc c’est inférieur à 10.000 il faut donc corriger la taille de l’échantillon. Et après la dite correction nous avons : 295 Femmes. Notre étude est descriptive transversale. La méthode adoptée pour notre recherche est l’enquête, la technique d’interview guidée a été utilisée car elle facilite et favorise la participation active de la communauté et la technique documentaire nous a permis de collectionner les écrits de la partie théorique. L’outil utilisé pour la collecte des données est le questionnaire.

II.4. Traitement des données

Les données brutes de l’enquête ont été saisies dans un fichier Excel où elles ont été épurées, validées et codifiées avant d’être exportées sur S.P.S.S. 20,0 pour analyse qui a consisté à :

  • La description des caractéristiques sociodémographiques des enquêtés ;
  • La connaissance de la population sur les méthodes de planification familiale ;
  • Le désir des enquêtés d’espacer les naissances ;
  • La recherche des relations entre les caractéristiques sociodémographiques et l’utilisation des méthodes contraceptives ;
  • La comparaison entre les groupes a été faite à l’aide de test de chi carré et le degré de signification a été fixé à P<0,05 ; Cette étude s’est focalisée autour de la question relative à l’utilisation des méthodes contraceptives ; la question de planification familiale étant une matière vaste et riche, d’autres aspects pourraient être abordés par les futurs chercheurs. La réalisation de cette étude a été possible après l’obtention du consentement des sujets à enquêter. Par ailleurs, la confidentialité ainsi que l’anonymat étaient garantis dans l’étude.

III : RESULTATS

3.I.1. Analyse Uni variée

I. Caractéristique socio – démographique

Tableau I. Répartition des participants selon l’âge

Age (an) Ni %
19 – 24

26 – 31

32 – 38

39 – 45

46 et plus

15

73

60

57

90

5,1

24,7

20,3

19,3

30,5

Total 295 100

Il ressort de tableau que 90 soit 30,50% des enquêtés sont âgés de 46ans et plus suivi de 73 soit 24,7% qui se situe donc de 25 – 31 ans. L’âge moyen est de 41,31 ans avec un Ecart type de 13,04.

Tableau I. Répartition des participants selon sexe

Age (an) Ni %
Masculin

Féminin

Total

140

155

295

47,5

52,5

100

Dans ce tableau 155 soit 52,5% sont de sexe féminin.

Tableau I. Répartition des participants selon le niveau d’étude

Niveau d’étude Ni %
Sans niveau

Primaire

Secondaire

Supérieur. Univ.

68

51

84

92

23,1

17,3

28,5

31,2

Total 95 100

Les résultats de ce tableau indiquent que 92 soit 31,2% des enquêtés sont du niveau supérieur et Universitaire suivi de 84 soit 28,50% qui sont du niveau secondaire.

Tableau I.4. Répartition des participants selon la religion

Religion Ni %
Catholique

Eglise de réveil

Protestante

Autres

72

112

63

48

24,4

38,0

21,4

16,3

Total 95 100

Il ressort de ce tableau 112 soit 38% des enquêtés sont de l’église de réveil suivi de 72 soit 24,4% qui sont de l’église Catholique.

Tableau I.5. Répartition des participants selon l’occupation

Occupation Ni %
Sans occupation

Vendeur (euse)

Etudiant (e)

Travailleur (euse)

Autres

57

105

3

84

46

19,3

35,6

1,0

28,5

15,6

Total 95 100

Les résultats de ce tableau stipule que 105 soit 35,6% des enquêtés sont des ré – vendeurs et 84 soit 28,5% sont sans occupation.

Tableau I.6. Répartition des participants selon l’Ethnie

Ethnie Ni Total
Kongo

Luba

Ngala

Swahili

78

90

59

68

26,4

30,5

20,0

23,1

Total 95 100

Il ressort de ce tableau que 90 soit 30,50% des enquêtés sont Luba suivi de 78 soit 26,4% sont de Kongo.

Tableau I.7. Répartition des participants selon la ration journalière

Ration Journalière Ni %
Moins d’ 1$

1$

Plus d’1$

175

95

25

59,3

32,2

8,5

Total 95 100

Dans ce tableau, 175 soit 59,3% des enquêtés dépensent moins de 1$ par jour et 95 soit 32,2% dépensent 1$.

Tableau I.8. Répartition des participants selon le nombre d’enfants

Nombre d’enfant Ni %
1

2

3

4

5

6

26

36

43

53

55

82

8,8

12,2

14,6

18,0

18,6

27,8

Total 95 100

Il sied de ce tableau que 82 soit 27,8% des enquêtés ont 6 enfants et plus suivi de 55 soit 18,6% qui ont 5 enfants.

Tableau III. Répartition des participants selon la source d’information

Source d’information Ni %
Ecole

Amis

Médias

Personnel de santé

Autres

22

65

70

60

78

7,5

22,0

23,7

20,3

26,4

Total 95 100

Les données de ce tableau renseignent que 78 soit 26,4% enquêtés ont été informé par les autres sources suivi de 70 soit 23,7% qui ont cité le média.

Tableau IV. Répartition des participants selon la signification de la méthode contraceptive

Signification Ni %
Ensemble de moyen pour éviter les grossesses non désirés

Méthode d’espacement des naissances

Autres méthodes de limitation des naissances

80

98

117

27,1

32,2

39,7

Total 95 100

Au regard de ce tableau, 117 soit 39,7% des particiants ont souligné autres méthodes des limitations des naissances et 98 soit 33,2% ont souligné la méthode d’espacement des naissances.

Tableau V. Répartition des participants selon l’utilisation des méthodes contraceptives

Utilisation Ni %
Oui

Non

55

240

18,6

81,4

Total 95 100

Il ressort de ce tableau que 240 soit 81,4% des participants n’utilisent pas des méthodes contraceptives.

Tableau VI. Répartition des participants selon les méthodes utilisées

Méthodes utilisées Ni %
Préservatif

Pilule

Depo-provera

Calendrier

stérilet

Autres (coït inter.)

1

5

10

1

7

31

1,8

9

18,2

1,8

12,7

56,3

Total 55 100

L’analyse de ce tableau montre que 31 soit 56,3% des enquêtés utilisent le coït interrompu suivi de 10 soit 18,2% qui utilisent la méthode du depo provera.

Tableau VII. Répartition des participants selon les raisons d’utilisation des méthodes contraceptives

Raison Ni %
Se protéger contre les IST/VIH/SIDA

Eviter les grossesses non désirées contres (choix du partenaire)

Espacer les naissances

Autres (choix du partenaire)

33

6

5

11

60

11

9

20

Total 55 100

Les données de ce tableau renseignent que 52 soit 17,6% des enquêtés ont sectionné espacer les naissances et 46 soit 15,6 ont souligné qu’ils utilisent les méthodes contraceptives pour éviter les grossesses non désirées.

Tableau VIII. Répartition des participants selon les raisons de non utilisation des méthodes contraceptives

Raison de non utilisation Ni %
Désir d’avoir beaucoup d’enfants

Effets secondaire des méthodes

Réduit le plaisir sexuel

Refus du partenaire

Ma religion

87

19

96

21

17

36,2

7,9

40

8,7

7

Total 240 100

Au regard de ce tableau, 96 soit 40,% ont mentionné que les méthodes contraceptives réduisent le plaisir sexuel et 87 soit 36,2% ont souligné qu’ils n’utilisent pas les méthodes contraceptives parce qu’ils ont les désirs d’avoir beaucoup d’enfants.

Tableau IX. Répartition des participants selon l’intervalle inter génésique mis entre deux enfants

Intervalle entre 2 enfants (ans) Ni %
0

1

2

3

46

130

62

57

15,6

44

21,1

19,3

Total 295 100

Au regard de ce tableau, 130 soit 44% des enquêtés ont noté 1 an et 62 soit 21,1% mettent 2ans d’écart entre deux enfants

Tableau X. Répartition des participants selon leurs avis sur les méthodes contraceptives

Dans ce tableau, 213 soit 72,2% des enquêtés n’ont aucun avis sur les méthodes contraceptives. Tandis que 5 soit 1,7% ont noté qu’il faut sensibiliser les couples sur l’importance des méthodes contraceptives.

3.2. Analyse Bi variée

Tableau VI. Utilisation des méthodes et âge

Age Utilisation
Oui Non Total
ni % Ni % Ni %
18–24 0 0,0 15 6,3 15 5,1
25–31 15 27,3 58 24,2 73 24,7
32–38 13 23,6 47 19,6 60 20,3
39–45 15 27, 3 42 17,5 57 19,3
46etplus 12 21,8 78 32,5 90 30,5
Total (a) 55 18,6 240 81,4 295 100

D.S ( p<0,05)

Test exact de fichier (x2 de yates) = 8,094 ddl = 4 P= 0,080

Les résultats de ce tableau non indiquent que sur 295 sujets enquêtés : 90 soit 30,5% ont d’âge de 46 ans et plus dont 78 soit 32,5% n’utilisent pas des méthodes contraceptives et 12 soit 21,8% utilisent des méthodes contraceptives ne dépend pas de l’âge.

Tableau XII. Utilisation des méthodes et sexe

Sexe Utilisation
Oui Non Total
ni % Ni % Ni %
Masculin 28 50,9 112 46,7 140 47,5
Féminin 27 49,1 128 53,3 155 52,5
Total (a) 55 18,6 240 81,4 295 100

Différence significative (P<0,005)

X2 de yates = 0,175 ddl = 1 P = 0,654

Il ressort de ce tableau 155 soit 52,5% des enquêtés sont de sexe féminin dont 128 soit 53,3% n’utilisent pas de méthodes contraceptives et 27 soit 49,1% utilisent des méthodes contraceptives.

Les résultats de ce tableau montrent qu’il y a pas de relations significatives et le sexe. Ici le sexe masculin et féminin ne se différentie pas par rapport à l’utilisation des méthodes contraceptives.

Tableau XIII. Utilisation des méthodes contraceptives et niveau d’étude

Niveau d’étude Utilisation
Oui Non Total
ni. % ni. % ni %
Sans niveau 7 12,7 61 25,4 68 23,1
Primaire

Secondaire

Universitaire.

5

16

27

9,1

29,1

49,1

46

68

65

19,2

28,3

27,1

51

84

92

17,9

28,5

31,2

Total (a) 55 18,6 240 81,4 295 100

D.S (P<0,05)

X2 = 12,711 ddl = 3 p = 0,006

Il se dégage de ce tableau que 92 soit 31,2% des enquêtés sont du niveau Supérieur/Universitaire dont 65 soit 27,1% n’utilisent pas de méthodes contraceptives et 27 soit 49,1% les utilisent. La relation est significative (p<0,05) entre des méthodes contraceptives et le niveau d’étude. Donc le niveau d’étude influence l’utilisation des méthodes contraceptives.

Tableau XV. Utilisation des méthodes contraceptives et la religion

Religion Utilisation
Oui Non Total
ni % Ni % Ni %
Catholique 15 27,3 57 23,8 72 24,4
Eglise de réveil

Protestante

Autres

21

11

8

38,2

20,0

14,5

91

52

40

37,9

21,7

16,7

112

63

48

38,0

21,4

16,3

Total (a) 55 18,6 240 81,4 295 100

Différence significative (p<0,05)

X2 = 0,410 ddl = 3 P= 0,934

Ce tableau indique que 112 soit 38,0% des enquêtés sont de l’église de réveil dont 91 soit 37,9% n’utilisent pas de méthodes contraceptives et 21 soit 38,2% utilisent les méthodes contraceptives. Il n’y’a pas de relation significative entre l’utilisation des méthodes contraceptives et la religion. Ici, la religion n’influence pas l’utilisation des méthodes contraceptives.

Tableau XVI. Utilisation des méthodes contraceptives et l’ethnie

Ethnie Utilisation
Oui Non Total
Ni % Ni % ni %
Kongo 15 27,3 63 26,3 78 26,4
Luba 12 21,8 78 32,5 90 30,5
Ngala 15 27,3 44 18,3 59 20,0
Swahili 13 23,6 55 22,9 68 23,1
Total (a) 55 18,6 240 295 100

DS (P< 0,05)

X2 = 3,488 ddl = 3 P = 0,326

Il ressort de ce tableau que 90 soit 30,5% des enquêtés sont Luba dont 78 soit 32,5% n’utilisent pas de méthodes contraceptives et 12 soit 21,8% les utilisent.

Il n’existe pas de relation significative entre l’utilisation des méthodes contraceptives et l’ethnie. C’est-à-dire que l’utilisation des méthodes contraceptives ne dépend pas de l’ethnie.

Tableau XVII. Utilisation des méthodes contraceptives et Ration journalière

Ration journalière Utilisation
Oui Non Total
ni. % Ni % Ni %
Moins d’1$ 32 58,2 143 59,6 175 59,3
1$

Plus d’1$

19

4

34,5

7,3

76

21

31,7

8,8

95

25

32,2

8,5

Total (a) 55 18,6 240 81,4 295 100

D.S (P<0,05)

Test exact de fichier (X2 de Yates) = 0,245 ddl = 2 P = 0,891

Il se dégage de ce tableau que 175 soit 59,3% des enquêtés dépense moins de 1$ par jour dont 143 soit 59,6% n’utilisent pas de méthodes contraceptives et 32 soit 58,2% les utilisent.

Il n’y a pas de relations significatives entre l’utilisation des méthodes contraceptives et la ration journalière

Tableau XVIII. Utilisation des méthodes contraceptives avec nombre d’enfants

Nombre d’enfant Utilisation
Oui Non Total
ni % Ni % ni %
1 1 1,8 25 10,4 26 8,8
2

3

4

5

6 et plus

11

14

14

10

5

20,0

25,5

25,5

18,2

9,1

25

29

39

45

77

10,4

12,1

16,3

18,8

32,1

36

43

53

55

82

12,2

14,6

18,0

18,6

27,8

Total (a) 55 18,6 240 295 100

D.S (p< 0,05)

Test exact de fichier (x2 de yates) = 23,237 ddl = 5 P= 0,000

Au regard de ce tableau, 82 soit 27,8% des enquêtés ont 6 enfants et plus dont 77 soit 32,1% n’utilisent pas de méthodes contraceptives et 5 soit 9,1% les utilisent.

La relation est significative (p<0,05) entre l’utilisation des méthodes contraceptives et le nombre d’enfant. Disons Donc que l’utilisation des méthodes contraceptives dépend du nombre d’enfants.

IV. DISCUSSION

Nous avons évalué et comparé les caractéristiques socio–démographiques, économiques et culturelles des enquêtés. Notre entendement était que la proportion des femmes en âge de procréer qui fréquentaient la CPON et CPS utilisant les méthodes contraceptives serait faible. Il ressort du tableau I que 90 soit 30,5% d’enquêtés sont âgés de 46 ans et plus, 155 soit 52,5% des enquêtés sont de sexe féminin, 92 soit 31,2% des enquêtés sont du niveau Supérieur/Universitaire, 105 soit 35,6% des enquêtés sont des vendeurs et 84 soit 28,5% sont de travailleurs, 112 soit 38,0% des enquêtés sont de l’église de réveil, 90 soit 30,5% des enquêtés sont Luba, 175 soit 59,3% des enquêtés dépensent moins d’1$ par jour et 95 soit 32,2% dépensent 1$ et 82 soit 27,8% des enquêtés ont 6 enfants et plus suivi de 55 soit 18,6% qui ont 5 enfants.

Nous avons trouvés 238 soit 80,5% qui ont accepté qu’ils ont déjà entendu parler des méthodes contraceptives. Nos résultats confirment celle d’AKILIMALI (2020) qui dans son étude avait trouvé 78% des participants avaient des connaissances sur les méthodes contraceptives. 78 soit 26,4% des enquêtés ont mentionné autres sources d’information suivi de 70 soit 23,7% qui ont cités les médias. Au sujet de l’information, ( le PNSR 2018) dit , grâce à la contraception les femmes peuvent décider de faire des enfants si elles le veulent et quand elles le veulent : c’est une façon de maitriser la fécondité ;

117 soit 39,7% des enquêtés ont souligné autres (méthodes pour limiter les naissances) et 98 soit 33,2 % ont souligné pour d’espacement de naissances. Malgré la disponibilité croissante de méthodes de contraception, au moins 350 millions de couples n’ont pas accès à toute la gamme des méthodes contraceptives ; 120 millions de femmes et plus auraient recours à une méthode moderne de contraception si elles avaient accès aux informations et services de planification familiale, a dit ( Gilberte Vansetenjans,1998). 240 soit 81,4% des répondants n’utilisent pas des méthodes contraceptives. On peut aujourd’hui choisir parmi de nombreux moyens de contraception ; Cependant, seuls les préservatifs masculins et féminins protègent aussi contre des maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA et la SYPHILIS. Il faut aussi savoir que ‘ un seul rapport sexuel sans contraception peut déclencher une grossesse même s’il s’agit de la première fois ou si on a moins de 18 ans ; En effet, dès qu’une fille a commencé sa puberté et quand elle a ses règles, elle peut tomber en ceinte;(Encarta,2015). Nous avons constatés que 13,9% des enquêtés utilisent le préservatif suivi de 21 soit 7,1% qui utilisent la méthode de calendrier.

Au regard du tableau 7, 52 soit 17,6% des enquêtés ont mentionné espacer les naissances et 46 soit 15,6% ont souligné éviter les grossesses non désirées.

Les données du tableau n°8 renseignent que 119 soit 40,3% ont mentionné que les méthodes contraceptives diminuant le désir sexuel et 87 soit 29,5% ont souligné le désir d’avoir beaucoup d’enfants. ces résultats confirment ceux de [Adongo,2015] sur l’utilisation des méthodes de planification familiale, chez les couples de Ngaba.

Au regard du tableau 9, 130 soit 44,0% des enquêtés ont noté 1an et 62 soit 21,1% mettent 2 ans d’écart entre deux enfants. Les méthodes contraceptives sont relativement bien connues en RDC. En effet, un peu plus de 8 femmes sur dix soit 82% ont déclaré, connaître au moins une méthode, a dit [B.SENKER 2014]. On observe 297 soit 87,1% des enquêtés n’ont aucun avis sur les méthodes contraceptives. Alors que les résultats du tableau 11 indiquent sur 295 sujets enquêtés : 90 soit 30,5% ont l’âge de 46 ans et plus dont 78 soit 32,5% n’utilisent pas des méthodes contraceptives. Aucune relation significative n’a été observée entre l’utilisation des méthodes contraceptives et l’âge. C’est-à-dire l’utilisation des méthodes contraceptives ne dépend pas de l’âge.

Il ressort du tableau parlant de la relation sexe et utilisation des méthodes contraceptives que 155 soit 52,5% des enquêtés sont de sexe féminin dont 128 soit 53,3% n’utilisent pas de méthodes contraceptives. IL n’y a pas de relation significative entre l’utilisation des méthodes contraceptives et le sexe. Il convient de noter que 92 soit 31,2% des enquêtés sont du niveau Supérieur/Universitaire dont 65 soit 27,1% n’utilisent pas de méthodes contraceptives et 27 soit 49,1 les utilisent la relation est significative (p<0,05) entre l’utilisation des méthodes contraceptives et le niveau d’étude. Donc le niveau d’étude influe considérablement sur l’utilisation des méthodes contraceptives.

Au regard du tableau explicitant l’occupation et l’utilisation des méthodes contraceptives que, il y ressort, 105 soit 35,6 des enquêtés sont des vendeurs dont 82 soit 38,2 n’utilisent pas des méthodes contraceptives. Aucune relation significative n’a été observée entre l’utilisation des méthodes contraceptives et l’occupation. Dans ce cas, l’utilisation des méthodes contraceptives ne dépend pas de l’occupation.

Quant à la religion, nous observons que 112 soit 38,0% des enquêtés sont de l’église de réveil dont 91 soit 37,9% n’utilisent pas de méthodes contraceptives et 21 soit 38,2% utilisent les méthodes contraceptives. Donc il convient de signaler qu’il n’y’a pas de relation significatives entre l’utilisation des méthodes contraceptives et la religion. Ici, la religion n’influence pas l’utilisation des méthodes contraceptives. 90 soit 30,5% des enquêtés sont Luba dont 78 soit 32,5% n’utilisent pas les méthodes contraceptives et 12 soit 21,8% les utilisent. Il n’existe pas de relation significative entre l’utilisation des méthodes contraceptives et l’ethnie. C’est-à-dire que l’utilisation des méthodes contraceptives ne dépend pas de l’ethnie.17 que sur 175 soit 59,3% des enquêtés dépensant moins de 1 dollar par jour on observe 143 soit 59,6% qui n’utilisent pas de méthodes contraceptives et 32 soit 58,2% utilisent les méthodes contraceptives. Il y’a pas de relation significative entre l’utilisation des méthodes contraceptives et la ration journalière. 82 soit 27,8% des enquêtés ont 6 enfants et plus dont 77 soit 32,1% n’utilisent pas des méthodes contraceptives et 5 soit 9,1% les utilisent. La relation est significative (p<0,05) entre l’utilisation des méthodes contraceptives et le nombre d’enfant. Donc l’utilisation des méthodes contraceptives dépend du nombre d’enfants.

V. CONCLUSION

La planification familiale est très indispensable pour éviter les grossesses non désirées ; planifier les naissances c’est prévenir les maladies psychosomatiques et infection sexuellement transmissible. L’utilisation des méthodes contraceptives est encore faible chez les couples à cause de la religion, l’ignorance pour certaines, la peur des effets secondaires due à l’utilisation de l’une ou l’autre méthode. Nous voici à terme de cette étude intitulé «  facteurs associés au faible taux d’utilisation des méthodes contraceptives par les femmes en âge de procréer fréquentant les services de CPON et CPS au Centre de Santé et Maternité Saint Amand », étude menée précisément au centre de santé SAINT AMAND se situant dans l’aire de santé MOMBELE chez les femmes en âge de procréer; Elle avait pour objectif d’apprécier le niveau d’utilisation des méthodes contraceptives par des couples de la zone de santé de LIMETE dans l’aire de santé MOMBELE et nos hypothèses stipulaient que la sous-utilisation des méthodes contraceptives par les couples serait due à certaines caractéristiques sociodémographiques ne citons que les interdictions religieuses, la peur des inconvénients liés à l’utilisation des méthodes contraceptives. Notre population cible était les femmes fréquentant les services de CPON et CPS au Centre de Santé et Maternité Saint Amand de l’aire de santé MOMBELE /ZS de LIMETE et notre échantillon après calcul était de 295 Femmes après avoir fait correction de la taille de l’échantillon de ficher. Pour atteindre nos objectifs, nous avons recouru à la méthode d’enquête appuyée par la technique d’interview guidée ; notre étude est du type descriptif transversal. Les résultats obtenus nous affirment que planification familiale est très indispensable pour éviter les grossesses non désirées ; planifier les naissances c’est prévenir les maladies psychosomatiques et infection sexuellement transmissible. L’utilisation des méthodes contraceptives est encore faible chez les couples à cause de la religion, l’ignorance pour certaines, la peur des effets secondaires due à l’utilisation de l’une ou l’autre méthode.

En effet ; nous constatons que 90 soit 30,5% des enquêtés sont âgés de 46 ans et plus, 155 soit 52,5% des enquêtés sont de sexe féminin, 92 soit 31,2% des enquêtés sont du niveau Supérieur/Universitaire, 105 soit 35,6% des enquêtés sont des vendeurs et 84 soit 28,5% sont de travailleurs, 112 soit 38,0% des enquêtés sont de l’église de réveil, 90 soit 30,5% des enquêtés sont Luba, 175 soit 59,3% des enquêtés dépensent moins d’1$ par jour et 95 soit 32,2% dépensent 1$ et 82 soit 27,8% des enquêtés ont 6 enfants et plus suivi de 55 soit 18,6% qui ont 5 enfants. 238 soit 80,5% ont accepté qu’ils aient déjà entendu parler des méthodes contraceptives. 78 soit 26,4% des enquêtés ont mentionné autres sources suivi de 70 soit 23,7% qui ont cités les médias ,117 soit 39,7% des enquêtés ont souligné autres (méthodes pour limiter les naissances) et 98 soit 33,2% ont souligné pour d’espacement de naissances. 240 soit 81,4% des enquêtés n’utilisent pas des méthodes contraceptives. Le tableau n°6 montre que 41 soit 13,9% des enquêtés utilisent le préservatif suivi de 21 soit 7,1% qui utilisent la méthode de calendrier. 52 soit 17,6% des enquêtés ont mentionné espacer les naissances et 46 soit 15,6% ont souligné éviter les grossesses non désirées. 119 soit 40,3% ont mentionné que les méthodes contraceptives diminuant le désir sexuel et 87 soit 29,5% ont souligné le désir d’avoir beaucoup d’enfants. 130 soit 44,0% des enquêtés ont noté 1an et 62 soit 21,1% mettent 2ans d’écart entre deux enfants. 297 soit 87,1% des enquêtés n’ont aucun avis sur les méthodes contraceptives.

Nous confirmons notre première hypothèse qui stipulait que les caractéristiques sociodémographiques, la sous information et la religion seraient à la base de faible taux d’utilisation des méthodes contraceptives dans des couples.

Pour la deuxième hypothèse elle est de même affirmée car presque tous les tableaux de l’analyse bi variée démontrent une relation non significative entre l’utilisation des méthodes contraceptives et les caractéristiques socio démographiques des enquêtés.

Nous pensons que ces indicateurs permettront à la zone de santé et au Ministère de la santé publique, hygiène et prévention de trouver de pistes de solutions pour améliorer le niveau d’utilisation des méthodes contraceptives.

BIBLIGRAPHIE

Akilimali, Enquête PMA Ecole de santé, éd. PUK 2020.

B.SENKER, Identification des difficultés rencontrées par les couples dans la pratique du planning familial,2007.

BURA PULINYO, Bio statistiques I, Ed. PUK 2013 

Ecole de Santé Publique de Kinshasa, Résultats d’étude PMA,2020.

Encarta,2015.

Gilberte vansentenjans, Instruments d’un centre de PF, éd.ParisXI,1998.

KATAKO MULANGWA JP, Bio statistiques II, Ed. PUK 2014.

MATUKALA T.N. et Al. Economie de la santé, Ed. Bruxelles 2014

OMS, utilisation des methodes contraceptives dans le monde, Ed. Hartier 2010

PAUL DJUMBU, Choix des méthodes contraceptives, Ed. 2012

PNSR, revue du prestataire en Matière de santé de la reproduction, Ed.2007

PNSR, utilisation des méthodes contraceptives chez les couples de la ville de Kinshasa, éd. 2018.

☆Facteurs associés à la sous-utilisation des Méthodes Contraceptives par les Femmes en Age de Procréer de la Zone de Santé de Limete, Kinshasa (RD Congo).

Received 30 July 2022; Accepted 15 August 2022

Available online 25 August 2022

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