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HomeArticlesVol. 3 No. 6LES CONFLITS INTRACOMMUNAUTAIRES, DEFI DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR SUD-BANGA

LES CONFLITS INTRACOMMUNAUTAIRES, DEFI DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR SUD-BANGA

MWANIBANGA IPASHA

Chef de Travaux Institut Supérieur Pédagogique d’Ilebo ISP-ILEBO/ Province du Kasaï

Received 11 July 2023; Accepted 20 September 2023

Available online 5 January 2024

ABSTRACT

L’intensité de cette étude prouve l’existence du caractère ambivalent des conflits intracommunautaires ; défi et facteur du développement endogène, autocentré, auto-dynamisant de certaines œuvres sociales d’action humanitaire réalisées par les catalyseurs ou acteurs passifs de la communauté du secteur Sud-Banga.

Ces conflits entravent la cohésion sociale, valeur sublime, socle de développement en substitution des antivaleurs sociales : haine, hostilité, division, discrimination des communautés villageoises en « BASHI » (regroupement des villages à origine commune) et s’établissent également en facteur innovateur.

Vu l’inhérence de conflits intracommunautaires, les conflits créateurs ou dialogues demeurent une issue idoine de balisage du processus de développement endogène, autocentré et auto-dynamisant de l’écosystème.

I.INTRODUCTION

Les conflits intracommunautaires dans la société Leele du secteur Sud-Banga constituent un véritable pivot moteur de détraction des actions individuelles et collectives de développement communautaire endogène, autocentré et auto-dynamisant au regard de ses potentielles opportunités

Les conflits haineux sévissant la communauté s’érigent en un goulot de strangulation en lieu et place des conflits régulateurs ou dialogues baliseurs du chemin du processus de développement du milieu.

Ainsi, la cohésion sociale valeur sublime et âme de la vie sacro-sainte, socle du développement est sacrifiée au profit des clivages sociopolitiques qui désunissent les forces productives au détriment de l’écosystème et des générations futures.

Cette situation nous conduit à la réflexion suivante : Qu’est- ce qui bloque le décollage du développement du secteur Sud-Banga au regard de ses opportunités ? Comment ces conflits se constituent-ils en frein au développement ? Quelles sont les pistes et stratégies de désamorçage de ces conflits pour le déclenchement du processus de développement du secteur Sud – Banga ?

Soucieux de donner réponse à ce questionnement dans les lignes qui suivent, nous avons structuré le présent article en quatre points hormis l’introduction et la conclusion : les conflits intracommunautaires nœuds du défi du développement du secteur Sud-Banga, les acteurs des conflits intracommunautaires des Leele du secteur Sud-Banga, les enjeux des conflits intracommunautaires dans le processus de développement du secteur Sud-Banga et les pistes et stratégies de désamorçage des conflits intracommunautaires haineux au Sud-Banga.

  1. Les conflits intracommunautaires, nœuds du défi de développement du Secteur Sud – Banga

Les conflits intracommunautaires, réalité sociale inhérente à toute société humaine à l’instar de la communauté Leele du secteur Sud-Banga, se focalisent sur l’appropriation foncière, la quête du pouvoir sous ses différents aspects. En dépit de ces opportunités tant naturelles qu’artificielles, le secteur Sud – Banga est buté à des contraintes conflictuelles hostiles s’établissant en réel défi qui freine son développement à l’instar des conflits fonciers, politiques, du pouvoir (traditionnel, religieux, scolaire…)

Défi à appréhender comme « une intention individuelle ou collective de répondre à une situation complexe pour laquelle aucune solution n’émerge a priori en proposant une démarche inhabituelle et inclusive des parties prenantes »[1].

+ Les conflits fonciers

Les conflits fonciers, non une nouveauté, mais vieux que le monde, inquiètent la communauté Leele du Sud-Banga à cause de leur intensité et ampleur qui atteignent leur paroxysme, expulsent et anéantissent le sentiment altruiste au profit de la division des villages frères à origine commune.

La raréfaction du patrimoine foncier dû au boom démographique et l’esprit mercantiliste voire l’exploitation irréfléchie, abusive dudit patrimoine engendrent le déséquilibre et la déstabilisation de l’existence sociale de la communauté.

A cet effet, les propriétaires terriens (villages) deviennent intransigeants, intolérants et agressifs envers les usagers.

Pour Bongeli, « …on devait retenir que la terre appartient non seulement à celui qui la possède, mais bien à celui qui sait l’exploiter et la protéger d’éventuels prédateurs, trop nombreux pour ne pas être perceptibles » La pesanteur des besoins sociaux fondamentaux et le poids du volume de la population ; les limites de l’espace autorisé à exploiter aux villages frères voisins, aux immigrés à droit de jouissance ne sont plus observées. Ce débordement est la conséquence de la surexploitation, les nœuds des conflits entre villages propriétaires et les exploitants à droit de jouissance.

Tableau N°1 : Tableau illustratif de quelques villages frères et voisins en conflit foncier

VILLAGES PROPRIETAIRES VILLAGE USURPATEUR FORET RAISON
01 NGANYINGA MANYANGA NGANYINGA LUWOROMBO MABONGO DEBORDEMENT DES LIMITES
02 NGANYINGA LUWOROMBO NGANYINGA A NGAMBA MAMBUIDJI IDEM
03 MBANG IBUNDUL MBANG MAKOKONDO MATENDE IDEM
04 NGANDJI MBANG MAKONDO IYOONGO (Brousse) REDEVANCE FONCIERE
O5 NDJAMBA KAR ITANG KATSUIMU (mines) REDEVANCE FONCIERE

Source : Tableau élaboré par nous même

Commentaire : Tous ces conflits ont provoqué le coulage incommensurable des recettes communautaires, l’inimitié, la désunion sociale. Le conflit le plus désastreux se démarquant des autres, est celui qui a opposé le village Ndjambakara et le village Itanga qui a connu d’écrasement physique mutuel de certains leaders et la ramification de regroupement des villages à origine commune et alliés.

Les conflits politiques

Jadis, la communauté Leele du Sud-Banga a vécu une cohésion sociale étroite entre différents villages sans tenir compte d’origine, ni d’appartenance. La cohésion sociale étant « l’absence de « cassure » entre les différentes couches sociales qui composent une société… un état de « ciment » entre ces couches sociales sur le plan économique, social, politique et culturel qui est suffisamment solide pour les mobiliser en vue d’atteindre des objectifs communs, au-delà de leurs différences ou divergences d’intérêt… un processus vers un idéal à réaliser à vivre et à consolider »[2]. 

Le scrutin démocratique de 2006 n’a pas connu une pluralité des candidats et la cohésion sociale a survécu en bloc rigide, pour rivaliser les autres secteurs du territoire afin de conquérir les sièges tant à la députation nationale que provinciale alloués au territoire d’Ilebo. Et, grâce à cette cohésion sociale, le secteur Sud-Banga avait conquis deux sièges sur trois au niveau provincial et un siège sur trois au niveau national.

  • De l’escalade conflictuelle au sein de la

communauté Leele du Sud- Banga

Cette ébullition surgit à partir de la deuxième et troisième législature à cause de la pluralité des candidats potentiels éligibles tombés comme des cheveux dans la soupe.

« La politique constitue un espace privilégié des conflits, surtout lorsqu’elle est représentative, et que les acteurs sont l’expression des forces sociales, culturelles, religieuses, ethniques ou autres »[3].

Cette panoplie des candidats a accentué les conflits intracommunautaires acharnés entre les communautés villageoises et disloqué les villages à base des origines ou regroupements relationnels des « BASHI » en Kishileele (originaires de…en français). D’où la création des plates-formes sociales transformées en plates électorales :

  • VILLAGES « BASHI » KAMB (BASHI NGANYING + BASHI MIMBUABUA) et Alliés en sigle : V.B.K.A.
  • VILLAGES « BASHI » MBANG et Alliés en sigle : V.B.Mb.A.
  • VILLAGES « BASHI » MABOMBO et Alliés en sigle : V.B.Ma.A.

L’échec criant de deux premières plates électorales et la victoire de la dernière, à la deuxième législature, elles se défont en une nouvelle reconfiguration pour la troisième législature. Ce qui envenime de plus en plus la situation.

  • VILLAGES « BASHI » NGANYING + « BASHI » MBANG et Alliés en sigle : V.B.N.Mb.A.
  • VILLAGES « BASHI » MABOMBO et Alliés en sigle : V.B.Ma.A.
  • VILLAGES « BASHI » MIMBUABUA et Alliés, en sigle : V.B.Mi.A.

De trois sièges alloués au territoire d’Ilebo au niveau national, le sud – Banga en arrache deux ; un pour les villages « BASHI » MABOMBO et Alliés, un autre pour l’alliance des villages « BASHI » NGANYING + « BASHI » MBANG et Alliés, et au niveau provincial un siège pour les BASHI MABOMBO et Alliés

Ces résultats reconstituent l’épicentre d’endurcissement desdits conflits à la quête du leadership, de l’hégémonisme et la pérennisation du pouvoir. Ce qui engendre la naissance de deux blocs diamétralement opposés entre les membres de deux leaders victorieux.

La cohésion sociale et la solidarité mécanique cèdent le pas à la haine sociale. Et la collaboration, la coopération, l’entraide, l’assistance sociale entre villages deviennent utopiques et connaissent un rejet total mutuel.

A ce stade, les conflits intracommunautaires se cristallisent et s’établissent comme obstacle au développement endogène, autocentré et auto dynamisant du secteur. La théorie du conflit, certifie son appréhension brute de perturbateur ou destructeur.

La situation du clivage social des villages s’assimile également au pouvoir traditionnel occasionné par la scission du groupement mère de « TUNDU KATEYA » à une vingtaine des nouveaux groupements. Ce qui suscite le conflit de juridiction et d’annexion de certains villages pour les nouveaux chefs de groupements. Cette même réalité vécue au pullulement des confessions religieuses et régimes scolaires.

  1. Les acteurs des conflits intracommunautaires des leele du Secteur Sud-Banga

Parlant des acteurs, allusion faite à toute personne de près ou de loin quel que soit le statut social, participe directement ou indirectement à ces conflits. Ils sont classifiés en deux catégories : les acteurs directs et les acteurs indirects. Les participants ou acteurs des conflits sont sous l’impulsion de la sensibilité émotionnelle.

        • Acteurs directs

Ce sont des acteurs visibles ou réels participant aux manifestations conflictuelles physiques (bagarres), idéologiques, psychologiques qui sont : les pauvres villageois, les militants ou adeptes de tel ou autres leaders, les intellectuels en mal de positionnement (les chiens de chasse de l’homme politique…).

        • Acteurs indirects

Cette catégorie est constituée des catalyseurs au sein de la communauté qui alimentent, soutiennent et stimulent les conflits par leur statut social, leur possession matérielle, financière, idéologique… jouant le jeu de cache – cache et qualifiés de taupes. Se déclarant publiquement conciliant et sournoisement entrain d’attiser les conflits : leaders politiques, religieux, scolaires, chefs de villages et groupements, les intellectuels charismatiques.

  1. Les enjeux des conflits intracommunautaires dans le processus de développement du Secteur Sud-Banga

M. Weber cité par Lubo Y. D., note que « tout rapport social est porteur d’un double potentiel de l’amour et de la haine »[4].

L’ordre social paraît proportionnel à un désordre suivant les circonstances qui le déclenchent, menaçant la cohésion sociale.  Ainsi, tout rapport social est pourvu d’un double sentiment : l’amour et la haine. C’est ce qui caractérise le conflit.

L’appréhension de la théorie du conflit dans l’ordre social revêt d’une approche dualiste : l’approche négative et l’approche positive.

        • L’approche négative

Le commun de mortel perçoit le conflit toujours comme anormal et perturbateur de l’ordre social établi qui s’érige en contrainte du développement. Il engendre la rupture des relations sociales et la destruction de la cohésion sociale.

Ce qui freine le progrès voire le changement positif, au cas échéant, la désunion de la communauté et la fragilisation de l’unité, les mésententes répétées entre villages frères et voisins.

« La famille de ces « conflits » constitue en fait des non-rapports sociaux, des non-relations et elle repose ou débouche sur des pratiques de rejet, d’exclusion, de ségrégation ou de discrimination, d’où la société concernée sort non pas par de négociation ou des débats …, mais bien davantage par dépassement »[5].

Cette approche négative et destructive à effet nocif dans la communauté fait que les protagonistes n’arrivent pas à gérer leurs divergences de manière correcte ou efficace et fructueuse.

  • De l’approche positive

« Le conflit favorise l’innovation et la créativité en même temps qu’il fait obstacle au règne de la routine »[6], et Pitiot, J.B., de renchérir, « le conflit est porteur d’une dynamique et à ce titre, facteur primordial du changement et de la mobilité sociale, le conflit permet de comprendre les mutations et les mouvements dans et hors la société »[7].

Dans cette approche positive, la communauté Leele du secteur Sud – Banga a bénéficié et bénéficie d’un bon nombre d’œuvres sociales de développement communautaire, fruits des tenants des conflits ou protagonistes, à la quête des bastions électoraux.

Notamment : les centres de santé au standard moderne ou urbain, des infrastructures scolaires (EPST et ESU) adéquates et bien équipées, des forages d’eau potable au chef-lieu et dans plusieurs villages selon les obédiences politiques. Ce qui constitue une véritable compétition à bouffée d’oxygène et qui a changé la morphologie du milieu.

Ces œuvres ont absorbé une masse importante des sans-emplois et chômeurs.

L’esprit d’émulation, d’initiative créatrice et innovatrice, ont élu domicile dans le fief des membres des différentes associations, en dépit de leur détraction. La nécessité est d’exploiter le conflit dialogue ou régulateur, facteur du changement positif que le conflit haineux défi ou obstacle du développement.

Pour Simmel G., le conflit « contribue à la socialisation des individus et à la régulation de la vie collective : … il est en effet un mouvement de protection contre dualisme qui sépare, et une voie qui mènera à une sortie d’unité »[8].

        • Opportunités et obstacles du secteur Sud-Banga
  • Opportunités

Le secteur Sud-Banga dispose des opportunités considérables pour le décollage de son processus de développement en l’occurrence la savane boisée, la forêt claire ou de galerie au sol arable fertile et favorable à une multitude des cultures : maïs, manioc, haricot, arachide rouge, sorgho, millet, banane, patate douce… sans oublier l’élevage intensif de gros et petit bétail, le gisement minéral du diamant du sous-sol et alluvionnaire de la rivière Kasaï avec ses affluents et une population active majoritairement jeune.

– Obstacles

  • Administrativement, le secteur Sud-Banga dépend d’Ilebo, économiquement de Tshikapa : toute sa production agricole et minière, est orientée vers Tshikapa pour les transactions commerciales.
  • Enclavement des villages par manque des routes secondaires de relais.
  1. Perspectives et stratégies de désamorçage des conflits intracommunautaires du Sud-Banga
        • Perspectives
  • La présence des leaders politiques rassembleurs, pacificateurs, intègres pragmatiques à action de grande envergure pour le progrès du secteur.
  • L’ouverture des routes de relais entre les villages et l’entretien régulier des anciennes pour faciliter l’évacuation des produits agricoles vers les grands centres de consommation et de commercialisation.
        • Stratégies
  • Conscientisation et sensibilisation de la population sur l’esprit de la cohabitation pacifique et tolérance par les séminaires et conférences débat
  • Création de structures de gestion, d’anti-conflits et suivi
  • Lutte contre la pauvreté et la mendicité, promouvoir les activités économiques informelles
  • Construction d’une communauté consciente à l’aide de médiation

Ainsi, pour amenuiser les conflits, Lubo D., « invente la théorie de l’incident remède »[9] qui ouvre la voie au dialogue vers une solution. Mais quant à nous, nous nous basons sur la théorie de conflit dialogue thérapie : la solution de tout conflit nécessite un dialogue comme thérapie et cette thérapie constitue un soubassement potentiel de conflit qui exige également un dialogue. C’est un processus récurrent dû à l’inhérence du conflit dans la vie communautaire qui établit un cycle triangulaire (Conflit- Dialogue-Thérapie).

CONCLUSION

Les conflits intracommunautaires des Leele du secteur Sud-Banga constituent une actualité sociale ascendante et un goulot d’étranglement de son développement nonobstant ses opportunités.

Ces conflits paraissent haineux à grande hostilité, sans dialogue qui conduit à la fragilisation totale de la cohésion sociale pour la substitution en division ou dislocation ferme des communautés villageoises en « BASHI » (originaires de tel ou autre village, regroupement des villages à origine commune). Cela s’érige en contrainte de développement endogène, autocentré et auto dynamisant.

La conscientisation et la tolérance de la population s’établissent en une véritable issue de la cohabitation et cohésion sociale, socle du développement de l’écosystème. Pour ce, il faudrait privilégier les actions collectives de développement au détriment des actions individuelles à force limitées sans tenir compte de la coloration de village.

BIBLIOGRAPHIE

  1. Bongeli, Y.E., Un Etat bébé à un Etat Congolais responsable, Paris, 2008
  2. Freund, J., La sociologie du conflit, Paris, P.U.F. 1983
  3. https:// universitéinnovationpublique.word
  4. Lubo, Y. D., Sociologie rurale panacée pour le développement,

Kinshasa, 2021

  1. Pitiot. JB., Guerre et polémologie dans la pensée de

Julien Freund, Master recherche de sécurité et défense,

Université Panthéon, Assas, 2012

  1. Pnud, Rapport National sur le Développement Humain

(RHDH 2014). Cohésion sociale pour l’émergence de

La République Démocratique du Congo, RDC, 2014

  1. Simmel, G., Le conflit, Paris, Circé, A992
  2. Wieviorka, M., Le conflit social, Paris, Sociopédia,isa, 2010

LES CONFLITS INTRACOMMUNAUTAIRES, DEFI DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR SUD-BANGA

  1. https://universiteinnovationpublique.word
  2. PNUD, Rapport National sur le développement humain (RNDH, 2014), Cohésion nationale pour l’émergence de la République Démocratique du Congo, RDC, 2014, p.58.
  3. WIEVIORKA, M., Le conflit social, Paris, Sociopédia.isa, France,Paris, 2010, p.5.
  4. LUBO YAMBELE D, Sociologie rurale panacée pour le développement, Kinshasa, 2021, p.241.
  5. WIEVIORKA, M., op. cit, p.5.
  6. FREUND, J., Sociologie du conflit, Paris, PUF, Harmattan, 1983, p.118.
  7. PITIOT, J.B., Guerre et polémologie dans la pensée de Julien Freund, Master recherche de sécurité e défense, Université Panthéon, Assas, 2012, p.87.
  8. SIMMEL, G., Le conflit, Paris, Curié, 1992, p.19.
  9. LUBO, D., op. cit, p.241.