La présente étude, s’inscrivant dans le domaine de la gestion des ressources humaines, s’est intéressé aux concepts de satisfaction et d’implication, et à chercher à connaitre l’impact de l’insatisfaction au travail sur l’implication organisationnelle des salariés de la Gécamines et SNCC.
Une enquête a ainsi été menée auprès d’un échantillon constitué de 58 agents de la Gécamines et 60 agents de la SNCC, à l’issue de laquelle les résultats (obtenus au moyen de la modélisation par les équations structurelles) ont montré l’existence d’une relation positive et très significative entre la satisfaction au travail et l’implication organisationnelle d’abord et ensuite, entre la satisfaction au travail et les trois composantes de l’implication organisationnelle. Seulement, dans notre étude et par rapport à notre contexte, il a été constaté que la relation est plus forte entre la satisfaction au travail et l’implication calculée, ensuite vient l’implication normative et enfin celle affective. Ceci veut tout simplement dire que le phénomène d’insatisfaction observé chez les employés de la Gécamines et SNCC conduit beaucoup plus à un désengagement calculé qu’à celui normatif et affectif. Et ce manque d’implication calculée ou ce fort désengagement calculé des salariés de ces deux entreprises se traduit par le fait que les coûts qu’ils supportent sont supérieurs aux bénéfices pouvant leur permettre de rester dans l’organisation. Mais ils restent néanmoins, car par rapport à certains contextes et comme l’a affirmé Covain et al. (2015), un salarié désengagé peut adopter des comportements de retrait sans pour autant quitter son organisation. Cela peut passer par de l’absentéisme ou des retards.